Depuis quelques années maintenant et après la publication de nombreux travaux, le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) apparaît bien comme un marqueur de risque cardiovasculaire.
Une récente étude publiée en février dernier (Am J Cardiol. 2015 Feb 15;115(4): 461-5. doi: 10.1016 /j.amjcard.2014.11.027. Epub 2014 Nov 29) montre très clairement, dans une population de patients en fibrillation auriculaire, que la présence d’un SAS est responsable d’une augmentation du taux de survenue d’accident vasculaire cérébraux (AVC). Ce résultat est obtenu indépendamment de l’âge, du sexe et de l’existence ou non de coronaropathie.
De plus, une relation entre la valeur de l’index d’apnée du sommeil (IAH) et la survenue d’un AVC est clairement mise en évidence dans cette étude.
Les résultats de cette étude démontrent une fois de plus la nécessité de dépister l’existence d’un SAS pour nos patients en général, et particulièrement pour nos patients qui sont en fibrillation auriculaire.