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Endocrinologie
SYNDROME
POLYUROPOLYDIPSIQUE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostics: Positif, Différentiel
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques, Evolution, Traitement
Conclusion
DIAGNOSTIC
ETIOLOGIQUE
1) Diabète Insipide
néphrogénique
- les néphropathies
tubulaires primitives (tubulopathies congénitales en
particulier) ou secondaires (polykystose rénale plus qu'amylose
ou maladie de Kahler).
- iatrogène médicamenteuse
comme le lithium ou certains antimitotiques.
- à côté
de ces étiologies classiques, il faut insister car de diagnostic
facile sur la conséquence rénale d'un trouble hydroélectrolytique:
hypokaliémie
(diurétiques, laxatifs, hyperaldostéronisme primaire...)
car l'hypokaliémie entraîne une baisse de la sensibilité
des récepteurs à l'ADH: c'est la néphropathie hypokaliémique
ou encore hypercalcémie (hyperparathyroïdie primitive,
intoxication à la vit D, sarcoïdose...)
2) Diabète Insipide
central
Les causes sont très
variées:
- les traumatismes craniens
et les séquelles de chirurgie hypophysaire et suprahypophysaire.
L'évolution la plus caractéristique est la séquence
polyurie/résolution/Diabète Insipide définitif.
- les causes tumorales:
il s'agit plus souvent d'une atteinte suprahypophysaire (crâniopharyngiome,
méningiome) qu'hypophysaire (macroprolactinome, adénome
gonadotrope...), cette dernière comportant alors une extension
suprasellaire. L'on aura recours à des examens d'imagerie comme
le scanner, ou l'Imagerie par résonnance magnétique qui
n'est pas supérieure au scanner dans cette indication.
- après avoir éliminé
ces 2 groupes d'étiologies, on peut évoquer en présence
d'antécédents, une séquelle de méningoencéphalite
ou d'une possible localisation d'une maladie de système telles
qu'une sarcoïdose ou une histiocytose X. Dans cette
dernière éventualité, l'association d'un Diabète
Insipide central et de lacunes osseuses à l'emporte-pièce
permettent le diagnostic.
On parle de Diabète Insipide idiopathique (30 à
60% des cas) si aucune de ces causes n'est retrouvée. Encore qu'une
exploration morphologique renouvelée par ex tous les ans découvre
souvent des lésions de la tige pituitaire alors augmentée
de volume. On retrouve encore dans certains cas des anticorps dirigés
contre l'ADH ou les cellules qui la produisent.
3) Polydipsie primaire:
épreuve de restriction hydrique positive et retardée
Elle est le plus souvent fonctionnelle
et l'on parle alors de potomanie. Celle-ci survient dans
un contexte particulier: personnalité névrotique, installation
progressive à l'occasion d'un traumatisme psycho-affectif ou si
le sujet est exposé à la chaleur du fait de sa profession,
caractère intermittent de la symptomatologie qui s'amende souvent
la nuit.
Il existe
des cas de diagnostic difficile déclenchés par un traumatisme
crânien ou une chirurgie hypophysaire avec un Diabète Insipide
vrai et transitoire, et se poursuivant par une potomanie. Les potomanies
anciennes aboutissent parfois en une inhibition de la sécrétion
d'ADH.
Une polydipsie
primaire organique peut se rencontrer: l'association à
des troubles de régulation de la faim est évocatrice.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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