Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Hématologie

LYMPHOMES MALINS NON- HODGKINIENS

Définition, Intérêt
Circonstances de Découverte
Bilan d'Extension
Formes Cliniques
Diagnostic Différentiel
Traitement





Publicité
TRAITEMENT

1) Buts

Stériliser au mieux les proliférations ganglionnaires.

2) Moyens et indications

La polychimiothérapie est l'arme essentielle dans les lymphomes malins non hodgkiniens. L’utilisation des anticorps nomoclonaux anti-CD20 constitue une avancée majeur dans la prise en charge des lymphomes malins non-hodgkinien.

La polychimiothérapie est à base de:

- corticoïdes: en cure courte et à forte dose dans les lymphomes malins non hodgkiniens de haut grade, à faible dose en continu dans les lymphomes malins non hodgkiniens de bas grade.

- alkylants: cyclophosphamide, chloraminophène

- alcaloïdes de la pervenche: vincristine, vindésine

+ autres antimitotiques: bléomycine, anthracyclines, méthotrexate, CCNU...

Un protocole conventionnel proposé est le CVP, basé sur du cyclophosphamide, la vincristine et la prednisone. Ce traitement est surtout valable au stade initial de la maladie.

- Les protocoles les plus agressifs comportent des corticoïdes, du cyclophosphamide, de la vincristine auxquels on ajoute de l'adriamycine (CHOP), la bléomycine et le méthotrexate (BACOP-méthotrexate) en cures toutes les 3 semaines ou tous les mois. L'on doit être très agressif dans les lymphomes malins non hodgkiniens de haut grade, et beaucoup moins dans les lymphomes malins non hodgkiniens de bas grade.

Les traitements plus modernes comme la fludarabine et la cladribine apparaissent également intéressants seuls ou en association avec d’autres traitements de chimiothérapie.

Les anticorps anti-CD20 (Rituximab) sont administrés lors de chaque cure à la dose de 375 mg/m2 IV par semaine pour un minimum de 4 semaines consécutives.

Par ailleurs, des anticorps anti-CD20 radio-immuno-conjugués comme l’ibritumomab ou le tositumomab peuvent être utilisés.

La prophylaxie méningée est justifiée dans les formes agressives: chimiothérapie intrathécale par injections de méthotrexate/corticoïde, radiothérapie comprenant l'ensemble de l'encéphale jusqu'à C2, délivrant 18 à 24Gy en 2 semaines.

La radiothérapie peut également être proposée au stade initial de la maladie.

La place de la chirurgie est limitée à la biopsie ganglionnaire chirurgicale, sauf dans les:
- lymphomes malins non hodgkiniens digestifs où elle doit être large
- les lymphomes malins non hodgkiniens spléniques où la splénectomie est diagnostic et thérapeutique.

Les traitement adjuvants:
- préviennent et traitent le syndrome de lyse
- suppléent l'insuffisance médullaire
- traitent les complications infectieuses de la maladie ou du traitement

L'autogreffe de moelle, avec ou sans purge, ou plus rarement l'allogreffe ne sont justifiées que dans les formes agressives ne répondant pas ou peu aux traitement conventionnels.

L'immunothérapie par interféron (IFN) ou interleukine 2 (IL2) n’a pas apporté la preuve formelle de son intérêt dans cette pathologie.

3) Résultats

La réponse est très rapide dans les formes agressives, au contraire très lente dans les formes de bas grade. La prescription d’anticorps anti-CD20 améliore de 15% le taux de rechute chronique, de survie et de survie sans progression. Leur efficacité est également démontrée dans les lymphomes non hodgkinien de bas grade.

- La rémission chronique doit être obtenue à 3 mois sinon le pronostic est très sombre. Les rechutes sont précoces et rares après la 3°année. Il y a alors généralisation du lymphome et localisation neuroméningée.

- Au contraire dans les lymphomes malins non hodgkiniens de faible malignité, les rechutes peuvent être observées jusqu'à 10 ans.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page