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Hématologie
LES
SYNDROMES MONONUCLEOSIQUES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
La mononucléose infectieuse
Le cytomégalovirus
La toxoplasmose
Autres
syndromes mononucléosiques
Conclusion
La
toxoplasmose
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Typiques
Le tableau associe une
fièvre peu élevée (38°C) à une asthénie
et des adénopathies
cervicales. Le syndrome mono-nucléosique oriente le diagnostic.
2) Biologie
a) Le syndrome mononucléosique
Il n'est présent que
dans 1/3 des cas et présente la particularité de
pouvoir être accompagné d'une éosinophilie transitoire.
b) La sérologie de
la toxoplasmose
La mise en évidence
d'immunoglobuline
M et d'immunoglobuline G spécifiques peut se faire par plusieurs
techniques. En raison des difficultés fréquentes d'interprétation,
il est nécessaire d'associer 2 techniques complémentaires
et de répéter les examens 3 à 4 semaines plus tard
dans le même laboratoire: test de lyse
des toxoplasmes, immuno fluoréscence (IFI) ou test de Remington,
agglutination directe, ou une autre technique.
Les immunoglobuline M apparaissent
dès les premiers jours de l'infection puis décroissent pour
disparaître vers le 4° mois. Les immunoglobulines G apparaissent
vers le 12° ou 15°j, leur taux maximum (300 à 3000UI/ml)
est atteint vers le 2° mois, un taux résiduel faible (10 à
200UI/ml) témoigne d'une immunité acquise durable.
Du fait de la persistance des immunoglobulines G maternels pendant 6mois
chez le nouveau-né et en dehors de la présence d'immunoglobuline
M chez l'enfant, le diagnostic sérologique
de toxoplasmose congénitale est fait par le calcul de la
charge immunitaire (rapport immunoglobuline G spécifiques/immunoglobuline
G totales).
d) La mise en évidence
du virus
Elle est effectuée
en cas de suspicion de toxoplasmose congénitale. L'examen
anapath de coupes de biopsie
placentaire ou l'inoculation à la souris de fragments placentaires
permettent le diagnostic.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007 |