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Hépatologie - Gastrologie - Entérologie
CANCERS
PRIMITIFS DU FOIE
Intérêt,
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
Diagnostic d'un cancer secondaire
du foie
TRAITEMENT
1) Buts
Pratiquer quand elle est possible
l'exérèse de la tumeur.
Appliquer un traitement palliatif dans les autres cas.
2) Moyens et indications
Le traitement médical
est palliatif. Il s'agit d'une chimio-embolisation (5-FU, nitroso-urées,
adryamycine) utilisant ou non le lipiodol comme vecteur, technique malgré
tout de moins en moins pratiquée. L'efficacité par rapport
à la chimiothérapie systémique est sans comparaison.
Elle serait aussi efficace sur les tumeurs volumineuses.
Sinon, c'est l'injection
intratumorale d'alcool absolu en séances répétées
à titre antalgique
en curatif, l’alcool entraînant une nécrose de la tumeur.
Le traitement par
radiofréquence est de plus
en plus souvent réalisé et constitue une bonne alternative
thérapeutique chez les patients qui ont des contre-indications
opératoires. De façon idéale, la taille de la tumeur
devrait être inférieure à 4 cm.
Le traitement chirurgical
peut avoir une visée curative quand le carcinome hepatocellulaire
a été découvert lors d'une surveillance systématique:
L'hépatectomie partielle
est alors indiquée afin de ne pas aggraver une insuffisance hépato-cellulaire/hypertension portale. La récidive fréquente en cas de cancer multifocal,
la résection difficile sur un foie cirrhotique et/ou un cancer
évolué, le degré d'insuffisance hépato-cellulaire
font que moins de 5% des tumeurs sont chirurgicales.
La transplantation
peut être indiquée quand la tumeur est unique, de petite
taille<3cm en association avec une chimiothérapie périopératoire.
Sinon la récidive tumorale est rapide, favorisée par l'immunosuppression
post-greffe.
C'est pourquoi le plus souvent,
aucun traitement curatif ne peut être proposé aux carcinomes
hepatocellulaires. Le pronostic est très sévère avec
décès dans l'année qui suit le diagnostic.
4) Résultats
La mortalité de l'intervention
n'excède pas 5%.
La survie à 1 an, après l'intervention, est de 70%, la
survie à 3
ans de 50%. Ces résultats sont dus à la sélection
des patients avant l'intervention.
5) Surveillance
Malheureusement, 30 à
40% des patients décèdent au cours de la surveillance (clinique,
a-FP
(alpha-foeto-protéine), échographie) des complications
de la cirrhose sans récidive tumorale.
CONCLUSION
Notre conclusion se doit insister
sur le dépistage précoce de cette tumeur dans le cadre de
la surveillance d'une cirrhose.
Dernière
modification de cette fiche : 25/10/2007
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