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Maladies infectieuses
LA
GRIPPE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
La grippe commune et les formes cliniques
de grippe
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Virologique
Traitement, Conclusion
La
grippe commune et les formes cliniques de grippe
1) Typiques
a) Signes fonctionnels
Après une période
d'incubation courte de l'ordre de quelques jours, le début de la
maladie est brutal avec association des éléments du syndrome
grippal: courbatures lombaires, rachialgies, myalgies, arthralgies
et céphalées. Le malade est retrouvé prostré.
Les manifestations respiratoires
sont variables dans leur intensité et leur localisation: Rhino-pharyngite,
pharyngite douloureuse, trachéite, bronchite avec toux sèche
quinteuse et laryngite. La toux est constante.
Le plus souvent, il n'y a
pas de catarrhe mais l'irritation conjonctivale est fréquente.
b) Signes généraux
Il sont marqués par
une fièvre>39°C accompagnée de frissons et d'un
malaise général avec asthénie
qui dure entre 2 et 4 jours. Chez les enfants et les personnes âgées,
la fièvre est moins élevée. Classiquement la courbe
de température est diphasique en V grippal.
c) Signes physiques
Dans la grippe commune, l'examen
est négatif ou fait entendre quelques râles sous-crépitants
et montre une gorge diffusément rouge.
2) La radiographie pulmonaire
Si elle est pratiquée,
elle montrerait parfois une image de pneumopathie atypique
3) Evolution
La guérison est rapide
mais une asthénie profonde et une toux persistent. Un
tableau traînant peut faire évoquer une possible tuberculose
associée.
4) Les formes cliniques
de grippe
- Les formes bénignes,
atténuées ou abortives et même inapparentes sont
fréquentes
- Les manifestations gastro-intestinales
sont aussi fréquentes
+ Une pneumonie, une pleurésie
séro-fibrineuse/une myocardite, une péricardite/une méningite
lymphocytaire ou une méningo-encéphalite transitoires peuvent
s'observer très rarement il est vrai.
5) Les formes compliquées
Le terrain est en grande
partie responsable du tableau car susceptible de décompensation:
insuffisances respiratoire, cardiaque, rénale, ou diabète.
Chez l'insuffisant respiratoire chronique, la surinfection est inéluctable.
Les germes en cause sont: le pneumocoque et haemophilus influenzae
bien entendu, mais aussi les staphylocoques et streptocoques, Neisseria
et bacille gram négatif.
Les rhinites, bronchites
et sinusites sont de bon pronostic mais parfois d'évolution
traînante. Il en est tout autrement des pneumopathies qui
surviennent après l'amélioration de la grippe.
La grippe de la femme enceinte
est sévère et l'avortement possible.
6) La forme grave ou grippe
maligne
Elles sont surtout observée
pendant les pandémies, pouvant atteindre tous les sujets
de préférence jeunes et sans tare. C'est une forme
en rapport avec la multiplication virale intense. Aucun argument
ne permet de prédire la grippe maligne.
Le tableau est celui d'une
détresse respiratoire aiguë précédée
d'une remontée thermique ou survenant tôt après l'installation
de la grippe. Il y a un oedème aigue pulmonaire lésionnel
avec complication cardiaque, neurologique et rénale. L'évolution
peut être favorable sous réanimation respiratoire.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007 |