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Maladies infectieuses
DIAGNOSTIC
CLINIQUE ET BIOLOGIQUE D'UNE LEPRE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
La lèpre tuberculoïde
La lèpre lépromateuse
Les formes cliniques
Diagnostic
Traitement
TRAITEMENT
1) Buts
Eradiquer Mycobacterium leprae
de l'organisme.
Traiter les poussées réactionnelles.
Employer dans certains cas le traitement chirurgical.
2) Moyens
Les sulfones sont actives
et peu coûteuses. Leur toxicité hépatique et rénale
est modérée et elles peuvent entraîner une anémie
hypochrome.
Le dapsone (Disulone)
est employé selon plusieurs schémas thérapeutiques
dont les posologies sont progressivement atteintes en raison du
risque de poussée réactionnelle:
- 100mg/j 6j/semaine par voie
orale (po)
- 300mg 2X/semaine po
- 600mg 1X/semaine po
+ 1,25g IM 2X/mois
Le clofazimine (Lamprène)
possède en outre un effet anti-inflammatoire mais colore
les téguments en rouge-orangé. La dose quotidienne est
de 100mg/j.
La rifampicine (Rifadine,
Rimactan) est très efficace, bactéricide mais très
chère. Sa posologie est de 600 mg/j.
+ L'éthambutol (Myambutol)
a sa place parmi les antilépreux.
3) Indications
L'apparition et l'extension
des résistances ont conduit à la triple association sulfone/clofazimine/rifampicine
en première intention.
En cas de résistance,
la sulfone est remplacée par l'éthambutol.
Il en est de même de la clofazimine si la coloration cutanée
est trop gênante.
Les poussées réactionnelles bénignes sont traitées
avec succès par l'aspirine
Les autres réagissent à la:
- clofazimine si elle
n'était pas déjà instituée
- thalidomide, particulièrement active sur l'érythème
noueux mais formellement contre-indiqué chez la femme en âge
de procréer
- corticothérapie dans les formes avec névrite aiguë
Ce dernier cas est parfois
l'indication d'une chirurgie de décompression.
4) Résultats
La guérison est
acquise en 2-3 ans s'il s'agit d'une forme paucibacillaire,
un peu plus dans les autres cas.
5) Prophylaxie
Elle repose sur l'hygiène
et l'éducation sanitaire.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
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