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Neurologie
POLYRADICULONEVRITES
ET SYNDROME DE GUILLAIN - BARRE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic de Gravité
Diagnostics Différentiel,
Etiologique
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
La phase prodromique
présente dans 60% des cas est à type d'épisode
infectieux viral non-spécifique. Dans 10% autres, on retrouve
la notion d'un acte chirurgical, d'une sérothérapie ou
d'une vaccination.
Parmi les nombreuses autres
associations pathologiques, citons les infections à virus morbilleux,
rubéoleux, à VVZ, à EBV, à cytomégalovirus,
à hépatite B, à hépatite C, à Mycoplasma
pneumoniae...
1) Typiques: Signes fonctionnels/Signes
physiques
a) La phase d'extension
des paralysies
Le déficit moteur
débute le plus souvent aux membres inférieurs et
connaît une évolution ascendante progressivement étendue.
L'atteinte motrice est bilatérale, symétrique et prédomine
aux racines. Il n'y a pas d'amyotrophie au début. S'y associent
fréquemment des paresthésies antécédentes,
concomitantes ou successives.
+ Les douleurs sont
à type de myalgies, rachialgies ou sciatalgies et contribuent
à faire errer le diagnostic. Une atteinte des nerfs crâniens
est présente dans la moitié des cas, parallèle à
l'importance du déficit moteur, et classiquement localisée
au facial de façon bilatérale et asymétrique,
mais pouvant aussi atteindre les nerfs IX et X.
L'examen clinique montre l'abolition des réflexes
ostéo-tendineux sans babinski. L'atteinte de la sensibilité
objective superficielle et profonde est inconstante et discrète,
prédominante aux extrémités.
La durée
moyenne de cette phase est de 12 j mais varie de 2 à 30
j.
b) La phase de plateau:
très hétérogène
Cette hétérogénicité
s'exprime selon l'étendue du déficit et la durée
de la phase de plateau, variant de quelques jours à quelques semaines.
2) Par une complication
lors de la phase d'extension
Paralysie des muscles respiratoires:
c'est la principale complication à craindre lors de la phase
d'extension. Son dépistage passe par l'étroite surveillance
des fonctions phonatoire et de la déglutition qui, altérées,
annoncent de peu la paralysie des muscles respiratoires: leur constatation
impose le transeat du patient en réanimation pour prise en charge
ventilatoire.
Les troubles neurovégétatifs:
leur risque, constant de la phase d'extension au début de la récupération,
est parallèle à l'importance de l'atteinte motrice:
- sudation des extrémités,
érythrocyanose, oedèmes localisés
- poussées d'hypertension artérielle et de tachycardie
- bradycardie paroxystique, complication cardiaque la plus redoutable,
spontanée ou le plus souvent provoquée par les aspirations
trachéales ou les changements de position, avec au maximum arrêt
cardiaque. L'hypoxie
d'une atteinte respiratoire en augmente le risque.
- hyperglycémie, hyponatrémie de dilution d'un syndrome
de Schwarz-Bartter.
Dernière
modification de cette fiche : 26/10/2007
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