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Cardiologie
INSUFFISANCE
CARDIAQUE DROITE
Définition,
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Evolution, Pronostic
Traitement
TRAITEMENT
1) Buts
Ici aussi, le traitement est
double: symptomatique en luttant contre la rétention hydrosodée
et en améliorant la fonction ventriculaire, et étiologique
2) traitement étiologique
Le traitement des coeur
pulmonaire chronique associent des mesures thérapeutiques et
hygiéno-diététiques communes aux insuffisances respiratoires
chroniques. Notons que l'oxygénothérapie est le meilleur
traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire car il diminue
la vasoconstriction ar-tériolaire.
Le traitement en cas de
coeur pulmonaire aigu embolique repose sur la thrombolyse
ou l'héparinothérapie.
Le traitement chirurgical
d'une valvulopathie en semi-urgence, ou d'une cardiopathie congénitale
permet de prévenir l'installation d'une hypertension artérielle
pulmonaire définitive.
3) Moyens du traitement
symptomatique
Ils sont superposables à
ceux utilisés dans l'insuffisance ventriculaire gauche.
4) Indications
Elles diffèrent si
l'on a affaire à une insuffisance cardiaque globale ou une insuffisance
ventriculaire droite pure.
Les règles hygiénodiététiques
et les diurétiques de l'anse sont largement prescrits. Les
épanchements sont à évacuer. La régression
des symptômes doit laisser place à un traitement d'entretien
qui sera augmenté en cas de nouvelle poussée. Un hyperaldostéronisme
secondaire fait adjoindre au traitement des épargneurs potassiques.
La survenue d'une insuffisance
rénale fonctionnelle oblige à la diminution des posologies
et contre-indique les antialdostérones.
Les tonicardiaques (digoxine) sont moins efficaces sur la déficience
ventriculaire droite que dans l'insuffisance ventriculaire gauche. Néanmoins,
il doivent être prescrits en cas de fibrillation
auriculaire
dans le but de ralentir le rythme cardiaque.
Il en est de même des
vasodilatateurs veineux et mixtes, mais l'insuffisance cardiaque
globale est une de leur indication privilégiée.
Bien sûr, la recherche d'une cause déclenchante est
essentielle.
De plus, une oxygénothérapie
est parfois nécessaire, soit du fait d’une pathologie
broncho-pulmonaire sous-jacente, soit pour abaisser de manière
significative la pression artérielle pulmonaire.
5) Surveillance
La surveillance de régression
du syndrome oedémateux et de l'hépatomégalie se fait
par des mesures cliniques simples: poids, diurèse, examen
clinique quotidiens, tolérance hémodynamique. Des ionogrammes
sanguins et urinaires réguliers permettent de s'assurer de la régression
des anomalies précédemment constatées et de l'absence
de complications iatrogènes.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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