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Cardiologie
RETRECISSEMENT AORTIQUE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Formes Cliniques
Evolution
Traitement et Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
Le rétrécissement
aortique crée une résistance à l'éjection
avec développement d'un gradient de pression entre le ventricule
gauche et l'aorte.
Les perturbations hémodynamiques
apparaissent pour une valeur de 1cm2 et deviennent critiques
en-dessous de 0,5cm2. Le déterminisme de ce rétrécissement
est le dépôt de calcifications, l'étiologie
originelle du rétrécissement aortique.
EN AMONT:
Le système de compensation vient de l'hypertrophie du ventricule
gauche concentrique sans dilatation, nécessaire au maintien
de la fonction systolique, longtemps conservée: l'éjection
est de longue durée et surtout accélérée
avec débit cardiaque normal. Cette hypertrophie est délétère,
induisant des dysfonctionnements diastoliques. A terme, il y a constitution
d'une insuffisance ventriculaire gauche dilatée.
EN AVAL:
L'aorte porte des lésions 'de jet' dues au gicleur valvulaire.
A l'effort, il n'y a pas de possibilité d'élévation
du débit cardiaque, on peut même constater une baisse
de débit expliquant l'angor
et les syncopes
d'effort du rétrécissement aortique et de fait, les
morts subites.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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