>
Cardiologie
RETRECISSEMENT AORTIQUE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Formes Cliniques
Evolution
Traitement et Conclusion
DIAGNOSTIC POSITIF
1) Clinique
Que le rétrécissement
aortique s'exprime cliniquement ou pas, l'examen rapporte le souffle systolique
caractéristique permettant le début de l'investigation.
2) Radiographie pulmonaire
L'hypertrophie ventriculaire
gauche ne s'exprime longtemps que par un caractère globuleux
de l'arc inférieur gauche. Avec l'évolution, la saillie
va se prononcer, et la radiographie pulmonaire s'enrichit des autres signes
cardiopulmonaires d'insuffisance ventriculaire gauche.
Un signe très fiable
de rétrécissement aortique est la dilatation de la partie
initiale de l'aorte ascendante constrastant avec la normalité
du reste de l'aorte.
La mise en évidence
de calcifications aortique à mobilité verticale
en scopie (contrairement aux calcifications mitrales) est d'un grand
intérêt diagnostic.
3) electro-cardiogramme
Il montre essentiellement
les signes d'Hypertrophie ventriculaire gauche systolique (Sokolow,
troubles de la repolarisation).
La fibrillation auriculaire
est tardive. Les blocs sont rares.
4) Echocardiographie et
doppler cardiaque
a) En mode TM
Les valvules sigmoïdes
sont denses, épaissies, siège de multiples échos
linéaires et ont une amplitude d'ouverture réduite.
Le contour des valves ne peut cependant être apprécié
avec précision, de même que le degré d'ouverture ni
le caractère serré du rétrécissement aortique.
Les calcifications peuvent envahir les autres structures cardiaques.
b) L'échographie
bidimensionnelle
Elle apporte le même
type de renseignements et surestime fréquemment le degré
de sténose.
Par contre, l'hypertrophie
ventriculaire gauche est évaluée avec précision.
c) Le doppler cardiaque:
quantification de la sténose
Ici, l'évaluation de
la gravité du rétrécissement aortique est très
satisfaisante: gradient de pression ventriculo-aortique et surtout
surface d'ouverture, indépendante du débit cardiaque.
5) Cathétérisme
cardiaque
Il est possible de s'en passer
chez le sujet jeune, contrairement au sujet âgé où
la coronarographie est indispensable avant la chirurgie. Selon
les lésions coronariennes retrouvées (20%), le chirurgien
décide s'il faut ou non effectuer un pontage, l'âge étant
l'élément de discussion le plus important.
En dehors des renseignements
sur la valvulopathie-même, l'examen hémodynamique
évalue au plus près l'insuffisance ventriculaire gauche
et ses conséquences pulmonaires, retrouve une autre valvulopathie
associée. Si le rétrécissement aortique est trop
serré, le cathétérisme
trans-septal permet d'atteindre le ventricule
gauche. La surface d'ouverture aortique est calculée avec
un excellente corrélation entre les données du doppler.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
|