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Endocrinologie
DIABETE
INSULINODEPENDANT
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Les complications évolutives
dominent la maladie
Pronostic, Traitement et Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
Le diabète insulino-dépendant
est dit diabète sucré de type I. Il peut survenir
à tout âge mais son pic de fréquence se situe vers
10-15ans. Il compose 10 à 15% des diabètes.
Du point de vue génétique,
les allèles DR3 et DR4 sont présents dans 90% des
diabètes insulino-dépendant alors qu'ils n'existent que
dans 50% dans la population générale. Ce facteur génétique
n'explique pas tout car il ne rend compte que de 40% au plus du développement
de la maladie.
Plusieurs arguments attestent
de l'autoimmunité dans la survenue d'un diabète insulino-dépendant:
- présence d'anticorps
anti-cellules b dans 80% des cas, présence d'anticorps anti-insuline
avant toute insulinothérapie
- mise en évidence d'un insulite
- efficacité de la ciclosporine dans les modèles expérimentaux
animaux
- association à d'autres maladies auto-immunes
Les facteurs déclenchants
sont mal connus mais l'on penche actuellement vers des facteurs viraux,
toxiques ou nutritionnels. Leur mise en évidence est difficile
car la maladie ne se manifeste que lorsque 80 à 90% des cellules
b sont détruits.
Les anomalies métaboliques
du diabète insulino-dépendant consistent en une hyperglycémie
par hyperproduction hépatique et en une réduction de
son utilisation périphérique, en une augmentation
de la lipolyse et un réduction de la lipogénèse,
et en une augmentation de la cétogénèse hépatique
(production en excès d'acétoacétate, de b-hydroxybutyrate
et d'acétone). Cette dernière est responsable d'une acidose
avec perte rénale de Na et de K.
L'atteinte microvasculaire
et neurologique ont en commun la durée d'évolution
du diabète insulino-dépendant, l'hyperglycémie
chronique et son importance
L'atteinte macrovasculaire,
plus fréquente au cours du diabète insulino-dépendant
que dans la population générale, est moins liée à
l'hyperglycémie. Les troubles lipidiques, l'hypertension artérielle,
et les troubles de l'hémostase en sont responsables.
Les diabètes secondaires (<5%) sont les troubles
de la glycorégulation rencontrés dans d'autres contextes
pathologiques:
- ce peut être des affections pancréatiques comme les
pancréatites aiguës, pancréatites chroniques ou
un cancer pancréatique.
- dans les endocrinopathies
sécrétant un hormone hyperglycémiante, l'anomalie
est une intolérance au glucose pouvant confiner au diabète
insulino-dépendant: hyperthyroïdie, acromégalie,
syndrome de Cushing, phéochromocytome, adénomes de Cohn,
glucagonome.
- enfin dans l'hémochromatose,
le diabète insulino-dépendant n'est pas influencé
par le traitement déplétif de la surcharge en fer.
Informations
complémentaires : 2 personnes obèses sur 3
sont diabétiques. MangerMaigrir.fr est un site grand public traitant de l'obésité et de la nutrition. Découvrez une méthode pour maigrir en mangeant sainement: définition,
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Dernière
modification de cette fiche : 21/02/2010
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