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Endocrinologie
HYPOGLYCEMIES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel,
de Gravité
Diagnostic Etiologique
Evolution, Traitement
Conclusion
EVOLUTION
La répétition
des accès, surtout s'il sont profonds et durables, peut aboutir
à des séquelles neuro-encéphaliques définitives.
On parle d'encéphalopathie hypoglycémique en cas
de déficit intellectuel par hypoglycémies répétées.
TRAITEMENT
1) Buts
Rétablir une glycémie
supérieure à 1g/l.
Eviter une rechute par l'éviction du ou des facteurs déclenchants,
ou du traitement de la cause.
2) Moyens
- Perfusion de glucose le
plus souvent hypertonique (ampoules de G30%)
- Absorption de sucres d'abord rapides (sirop de sucre) complétés
par des sucres lents
- Injection sous-cutanée ou intra-musculaire de Glucagon
- Injection de diazoxide (Hyperstat) ou de somatostatine
- La pancréatectomie partielle
3) Indications
Au moindre doute et en l'absence
de moyens de confirmation paraclinique,
l'injection de glucose peut avoir un bénéfice majeur
sans aucun risque. En l'absence de voie d'abord ou de coma agité,
2 ampoules IM
de Glucagon la remplacent avantageusement.
Le diabétique, surtout le diabètique insulino-dépendant,
ne peut pas échapper à un certain nombre d'accidents hypoglycémiques.
Certains vont essayer de les combattre en préférant une
tendance hyperglycémique. Le diabétique se doit d'avoir
toujours sur lui de quoi corriger une hypoglycémie de façon
parentérale
dès l'apparition des signes prémonitoires.
Après l'épisode
aigu, le patient ne doit pas tenir compte de cette prise de glucose
dans sa dose d'insuline ultérieure, sous peine de voir s'installer
un cercle vicieux du fait d'une hyperglycémie réactionnelle.
La correction du coma hypoglycémique chez le diabétique
fait appel au Glucagon suivi d'une perfusion de glucose hypertonique.
Il en est de même pour les hypoglycémies provoquées
par l'utilisation de sulfamides, mais ici la perfusion doit être
de longue durée.
La répétition
des accès doit faire évoquer une dose inadaptée d'insuline.
On est amené à baisser la dose administrée avant
les repas de 2 à 4 unités, en diminuant préférentiellement
l'insuline rapide s'il s'agit d'un mélange insuline rapide/insuline
intermédiaire. De même, on diminuera la posologie de sulfamide.
Eventuellement, on introduira les collations entre les repas.
En cas de tumeur hypersécrétante, on peut administrer
du diazoxide ou de la somatostatine dans l'attente d'une solution
chirurgicale. Dans l'insulinome, l'inextirpabilité de la tumeur
oblige à la pancréatectomie partielle. La chimiothérapie
est utile si l'intervention est impossible ou si la tumeur est maligne
et métastasée. Chez l'enfant, il est plus fréquent
de retrouver une hyperplasie diffuse sans tumeur. Dans les autres
tumeurs, le contrôle de l'hypoglycémie est parfois très
difficile.
En cas d'hypoglycémies fonctionnelles (comprenant celles des
gastrectomisés, les insulino-sécréteurs "lents",
la prise d’alcool ou de certains médicaments), il convient
d'éviter l'absorption importante de sucres rapides et préconiser
le fractionnement des repas. La prescription de vagolytiques ±
d'anxyolytiques peut améliorer la symptomatologie.
4) Résultats
Que ce soit par injection
de Glucagon ou de glucose hypertonique, l'effet doit être très
rapide (<5min) mais obligatoirement prolongé par l'absorption
de sucres lents.
En cas d'insulinome, le diazoxide n'est qu'une solution d'attente: la
principale difficulté est de repérer la tumeur...
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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