>
Hématologie
ORIENTATION
DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE A TENIR DEVANT UNE ADENOPATHIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Diagnostic Clinique
Eléments paracliniques d'orientation
La démarche du Diagnostic Etiologique
Les Etiologies
Les
ETIOLOGIES
1) Les hémopathies
malignes
a) Maladie de Hodgkin: ponction
possible montrant les cellules de Sternberg, mais biopsie indispensable
b) lymphomes malins non
hodgkiniens de haute malignité: présentation similaire mais
évolution souvent plus rapide
c) lymphomes malins non
hodgkiniens de faible malignité: évolution lente et ponction
moins performante
d) leucémie lymphoide
chronique ganglionnaire: présentation similaire chez un sujet âgé
dont le diagnostic repose sur la lymphocytose sanguine et médullaire
e) Leucémies aigues
tumorales: adénopathie+hépato-splénomégalie+aplasie
médullaire+blastoses sanguine et médullaire, le diagnostic
repose sur le myélogramme et la biopsie ganglionnaire n'est
jamais indiquée
f) LMC: les adénopathie
évoquent une acutisation; la ponction est parfois utile montrant
une infiltration blastique
2) Les métastases
ganglionnaires des cancers solides
Dans le cas où la recherche
du primitif est négative, il est inutile de la poursuivre car
les adénopathie indiquent une tumeur métastasée.
La chimiothérapie est orientée par le type histologique
(épidermoïde, glandulaire ou indifférencié).
Quand on retrouve du tissu
thyroïdien et que les explorations de la glande sont négatives,
la thyroïdectomie totale est toujours indiquée car
l'adénopathie est en relation avec un cancer thyroïdien.
3) Les infections
a) Infection VIH: la biopsie
est justifiée quand les ganglions sont asymétriques faisant
craindre un lymphome
b) Tuberculose ganglionnaire:
localisée et fistulisée à la peau, elle fait appel
à la biopsie souvent concluante
c) Tularémie: transmise
par les rongeurs, elle se présente souvent comme une tuberculose
ganglionnaire
d) Brucellose: fièvre
sudoro-algique dont le diagnostic est sérologique ou plus rarement
in situ par culture de ponction
e) Syphilis secondaire:
diagnostic sérologique
4) Les autres étiologies
a) Sarcoïdose: granulome
épithélioïde gigantocellulaire non-caséeux,
la localisation épitrochléenne est évocatrice
b) Maladies auto-immunes:
lupus erythémateux disséminé et polyarthrite rhumatoide,
mais d'autres symptômes évocateurs
c) adénopathie dues
à l'hydantoïne: peuvent se présenter comme des lymphomes
même histologiquement; l'arrêt du traitement les fait régresser
et il ne doit jamais être réintroduit.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
|