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Hépatologie - Gastrologie - Entérologie
HEMORAGIES
DIGESTIVES
Définition,
Intérêt, Physiopatologie
Hemorragies digestives hautes
Hemorragies digestives basses
Conclusion
Hemorragies
digestives basses
Les hémorragies
digestives basses présentent en commun: la difficulté du
diagnostic étio en période hémorragique (celui-ci
n'est pas fait dans environ 20% des cas), la fréquence des lésions
chroniques responsables et la tendance à la récidive
Hormis le cas des hémorragies hémorroïdaires, elles
surviennent surtout chez le sujet âgé.
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
Ici aussi, le diagnostic positif
ne fait pas de doute et on s'efforcera de rechercher les antécédents
pouvant orienter vers une étiologie.
Le toucher rectal et la
rectosigmoïdoscopie
doivent être pratiqués systématiquement. Ils permettent
de mettre en évidence une tumeur rectosigmoïdienne, des hémorroïdes,
des signes de colites
ischémiques,
une ulcération thermométrique...
2) Biologie
En dehors d'une hémorragie
abondante qui rejoindrait le cas d'une hémorragie digestive haute,
l'abondance d'une rectorragie
est facilement évaluée par la clinique.
Les examens biologiques usuels
prescrits pour une hémorragie digestive haute conviennent dans
ce cas.
3) Imagerie
Ici encore, l'imagerie traditionnelle
est inutile et l'on doit recourir à des examens de visualisation
directe de l'hémorragie.
4) Endoscopie
L'examen essentiel du diagnostic
reste la coloscopie qui peut être tentée même
sans lavage colique préalable. En effet, l'hémorragie est
le plus souvent peu abondante ou intermittente et cesse spontanément
la plupart du temps. La coloscopie permet de faire un bilan lésionnel,
de déterminer quelle est la lésion responsable, et de tenter
parfois une hémostase
perendoscopique, par ex en cas d'angiodysplasie. La coloscopie doit explorer
tout le colon.
Elle reste toutefois d'un
rendement diagnostique faible par rapport à la fibroscopie haute
et les possibilités thérapeutiques sont limitées.
5) Autres examens
Comme dans le cas d'une hémorragies
digestivesH, on pourra avoir recours à une artériographie
des artères mésentériques qui ne visualisera
l'hémorragie qu'en cas de débit supérieur à
1ml/min: son intérêt est d'autant plus grand que l'hémorragie
est abondante. La scintigraphie au Technétium ne permet
le plus souvent qu'une appréciation grossière de la zone
hémorragique.
+ Il ne faut pas hésiter
à pratiquer une fibroscopie haute au moindre doute, une rectorragie
pouvant être le témoin d'une hémorragie digestive
haute.
Dernière
modification de cette fiche : 25/10/2007 |