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Immunologie
DERMATOMYOSITES
ET POLYMYOSITES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Formes Cliniques
Evolution et Pronostic
Traitement
TRAITEMENT
La prévention des
pneumopathies d'inhalation est l'un des points essentiels du traitement
des dermatomyosites/polymyosites. La surveillance est identique à
celle exercée au cours du syndrome de Guillain Barré. La
trachéotomie est un geste prudent dès qu'existe une atteinte
pharyngée ou respiratoire.
Le traitement étiopathogénique fait appel à la
corticothérapie instituée précocement à la
dose de 1mg/kg/j. L'efficacité est clinique (disparition
des myalgies,
puis stabilisation du déficit moteur et de l'atteinte pharyngée)
avant d'être biologique (diminution des CPK).
Après un délai
de 2 mois de corticothérapie inefficace, il est préférable
d'adjoindre un traitement immunosuppresseur plutôt que d'augmenter
les corticoïdes, par ex méthotrexate 40 à
50 mg IM
tous les 8 à 15j.
Les échanges plasmatiques
sont d'autant plus efficaces que la dermatomyosite/polymyosite est aiguë,
très évolutive, avec CPK
très élevées. De même, des immunoglobulines
peuvent être prescrites.
La kinésithérapie
précoce prévient les rétractions tendineuses
et les fait céder quand elle existe déjà.
Le traitement d'attaque est ensuite diminué progressivement
de 10% tous les 10 à 15j: la durée totale du traitement
est d'autant plus longue que la maladie était initialement grave.
Le traitement n'induit pas de guérison mais une amélioration
clinico-biologique.
Rappelons, dans le cadre du
traitement, qu’une cause secondaire doit toujours être recherchée
(néoplasie, autres maladies systémiques).
Dernière
modification de cette fiche : 05/10/2007
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