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Maladies infectieuses
ORIENTATION
DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE A TENIR DEVANT UNE FIEVRE PROLONGEE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Les éléments cliniques d'orientation
Une
stratégie paraclinique en l'absence d'éléments d'orientation
cliniquet
Conclusion
Les
éléments cliniques d'orientation
3)
Symptomatologie évocatrice
L'examen
ne doit pas oublier de rechercher un souffle
cardiaque et un contact lombaire, la pratique de touchers
pelviens.
a) Fièvre et symptomatologie
de cystite
La symptomatologie oriente
naturellement vers une pathologie rénale ou pelvienne.
b) Fièvre et diarrhée
Les entérocolopathies
inflammatoires et la maladie de Whipple sont les causes les
plus classiques.
Doivent aussi être envisagées une hyperthyroïdie,
une maladie d'Addison, une tumeur pancréatique ou digestive.
c) Fièvre et signes
neurologiques
- neuropaludisme
- endocardite infectieuse et infections bactériennes neuroméningées
- tuberculose neuroméningée
+ chez l'immunodéprimé,
les viroses et mycoses méningo-encéphaliques
+ cancers avec métastases
neurologiques, angéites
cérébrales (lupus erythémateux disséminé
et périartérite noueuse)
d) Fièvre et splénomégalie
Les diagnostics prioritaires
sont une septicémie,
une endocardite infectieuse, un paludisme ou une salmonellose.
La mononucléose
infectieuse, le Kala-Azar ou une hémopathie sont possibles.
- La splénectomie fait
partie des examens parfois pratiqués à titre diagnostic.
e) Fièvre avec hyperleucocytose
La majorité des causes
sont représentées par les abcès profonds et
les infections d'organes.
+ Cependant, d'autres causes
plus rares doivent être systématiquement évoquées:
leucémie aigue, maladie de Still...
f) Fièvre et éosinophilie
Les helminthiases ou
une allergie sont les 2 causes à envisager en priorité.
+ Les causes plus rares sont
la maladie de Hodgkin, une hydatidose, une toxoplasmose, une vascularite
comme le syndrome de Churg et Strauss.
g) Fièvre sans syndrome
inflammatoire
NB: Il faut avant tout savoir
que la présence de cryoglobulines peuvent abaisser la VS
et doivent donc être recherchées, parallèlement à
celle des autres marqueurs de l'inflammation.
Un amaigrissement doit faire évoquer une maladie endocrinienne
comme l'hyperthyroïdie ou une insuffisance surrénalienne.
Sans altération de l'état général,
on s'oriente vers une fièvre factice ou une dysrégulation
thermique autonome.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007 |