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Maladies infectieuses
MENINGITES
PURULENTES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostics Positif, Etiologique
Gravité clinique rejoignant
EVOLUTION et PRONOSTIC
Traitement, Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE: le syndrome méningé
1) Typiques
a) Signes fonctionnels
Le syndrome d'hypertension
intra-cranienne associe au sein du trépied méningitique:
- des céphalées
constantes. Elles sont tenaces, rebelles aux antalgiques
habituels et ont une présentation 'en casque' irradiant dans la
nuque.
- des vomissements,
classiquement 'en fusée', en fait d'intensité variable et
rythmés par l'importance des céphalées. Ils sont
favorisées par les changements de position.
b) Signes généraux
Le syndrome infectieux
est représenté par la fièvre dépassant
en général 39°C accompagnée de façon variable
de frissons, sueurs, myalgies...
c) Signes physiques
Le syndrome rachidien
peut se résumer par une douleur réveillée par
la flexion nucale avec flexion des membres inférieurs conséquente.
Elle est alors mieux perçue chez le sujet assis jambes allongées.
Dans les formes patentes, on retrouve les signes classiques de syndrome
méningé:
- l'attitude en chien de
fusil d'emblée évocatrice est due à la contracture
rachidienne.
- raideur de nuque
objectivée par l'arrêt brutal de la flexion passive de la
nuque et invincibilité de cette raideur.
- signe de Kernig qui
est la contracture latente des membres inférieurs, le patient ne
pouvant s'asseoir dans son lit sans fléchir les genoux. L'élévation
des membres inférieurs avec flexion des genoux a la même
signification.
- signe de Brudzinski
vue chez le patient allongé chez qui la flexion provoquée
de la nuque entraîne la flexion des membres inférieurs, et
la flexion d'un membre inférieur la flexion du membre inférieur
controlatéral.
Devant ce tableau, il faut rechercher un syndrome encéphalitique
qui fait alors parler de méningo-encéphalite: troubles
de conscience variables pouvant aller jusqu'au coma, convulsions, signes
déficitaires focalisés (réflexes ostéo-tendineux,
syndrome cérébelleux, anomalie d'une paire crânienne),
troubles neurovégétatifs (irrégularité du
pouls, de la tension artérielle, de la température ou de
la fréquence respiratoire).
+ Classiquement, on peut retrouver une hyperesthésie cutanée
objectivée par la raie méningitique de Trousseau.
2) Atypiques selon 2 facteurs
a) facteurs liés
au terrain
- Chez le nouveau-né,
la méningite accompagne une septicémie expliquant
la prédominance de certains germes. Toute suspicion d'infection
chez le nouveau-né doit conduire à la ponction lombaire.
- Chez le nourrisson avant
l'âge de 6 mois, certains signes doivent attirer l'attention: enfant
'trop sage', enfant gémissant ou irritable, refus du biberon, vomissements,
fièvre inexpliquée, hypotonie axiale, douleurs à
la mobilisation de la nuque, tension et parfois bombement de fontanelle
avec plafonnement du regard. Ici aussi, la ponction lombaire est
d'autant plus pratiquée que l'enfant est jeune.
- Chez le sujet âgé,
l'expression neurologique est prédominante avec fièvre
au second plan.
NB: Dans l'infection VIH,
les germes en cause donnent une symptomatologie insidieuse. Le rétrovirus
peut lui-même être responsable de la méningite.
c) L'antibiothérapie
initiale, la méningite décapitée: rare
Les associations
fièvre + céphalées traînantes ou intenses,
et fièvre + troubles neurologiques récents doivent conduire
à la ponction lombaire. Il n'y a pas de place pour le diagnostic
différentiel d'un syndrome méningé.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
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