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Maladies infectieuses
SYPHILIS
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Description clinique de La syphilis et
ses formes cliniques
Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel, de Gravité
Traitement
Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
Eviter la dissémination
de l'infection dans l'organisme aux 2 premières phases afin de
prévenir les complications tardives.
2) Moyens
L'antibiothérapie
à base de Pénicilline G. Ses modalités sont différentes
selon la compétence immunitaire du sujet. Une alternative est représentée
par la doxycycline 100 mg par voie orale 2 fois par jour.
3) Indications
Chez le sujet immunocompétent,
nous exposerons les traitement 'lourds' proposés en France:
- une seule cure de Pénicilline
G en cas de syphilis primaire, par exemple 1 IM de penicilline
G de 2,4 M UI, éventuellement renouvelée à 2mois
en cas de VDRL positif.
- La benzylpenicilline
à la dose de 2,4 M U IM une fois par semaine pendant 3 semaines
peut également être prescrite dans le cadre de syphilis prolongée.
-2 à 4 cures à
1 ou 2 mois d'intervalle en cas de syphilis secondaire ou tertiaire, la
1° étant conduite à posologies croissantes sous corticothérapie
pour éviter la réaction d'Heirxheimer de lyse du tréponème,
surtout fréquente en cas de localisations viscérales.
- La syphilis congénitale
est traitée par 2 ou 3 cures de 30 000 à 100 000UI/j de
Pénicilline G
- La neurosyphilis
est traitée par 12 à 24 M U IV en 4x/jour pendant 10 à
14 jours.
- En cas d'allergie
à la Pénicilline: doxycycline 400mg/j par voie
orale, ou érythromycine 2g/j par voie orale pendant 14 jours.
Chez le séropositif
VIH,
de nombreux protocoles sont efficaces mais doivent être améliorés
et aucun traitement n'est actuellement validé.
4) Résultats
Sous traitement, les lésions
disparaissent plus rapidement mais la question essentielle est de savoir
si le tréponème a été éliminé
de l'organisme, afin d'annuler le risque de complications tardives.
5) Surveillance
Le VDRL sérique
nous apporte la réponse: la persistance à un titre>1/160
ou surtout une ascension du taux des anticorps traduit une infection persistante
ou une réinfection. Ce résultat oblige à la reprise
du traitement. Cependant un liquide cephalo-rachidien normalisé
permet de moduler le risque de neurosyphilis
ultérieur si les anticorps persistent à un titre constant.
TPHA et VDRL sont effectués tous les 3 à 6 mois, puis de
façon annuelle.
L'enquête chez les
partenaires et la déclaration, éventuellement nominale
en cas de refus thérapeutique, sont obligatoires. Les partenaires
asymptomatiques
sont traités préventivement par 1 ou 2 IM d'Extencilline.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
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