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Neurologie
MALADIE
DE PARKINSON ET SYNDROMES PARKINSONIENS
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement
Conclusion
FORMES
CLINIQUES: les syndromes parkinsoniens
1) Les autres syndromes
parkinsoniens d'origine dégénérative
Dans tous
les cas, il convient, après avoir affirmé le syndrome parkinsonien
par la mise en évidence de la triade symptomatique, de noter l'existence
des autres signes neurologiques témoignant de lésions plus
diffuses, et de constater l'absence de réaction franche à
l'institution de la L-dopa.
a) La paralysie supranucléaire
progressive ou maladie de Steele-Richardson-Olsewski
- rigidité à
prédominance axiale*
- paralysie des mouvements oculaires conjugués
- troubles de la déglutition
- grand syndrome frontal
- chutes précoces.
b) La dégénérescence
striato-nigrique
- syndrome parkinsonien à
prédominance axiale*
- précocité des troubles de la marche et de la dysarthrie
- dysautonomie
- signes pyramidaux
- faible réactivité à la L-dopa.
c) L'atrophie olivo-ponto-cérébelleuse
- syndrome cérébelleux
et pyramidal d'évolution progressive
- atrophie de la protubérance et du cervelet bien visible à
l'imagerie.
d) Le syndrome de Shy-Drager
- dysautonomie précoce
et sévère avec troubles sphinctériens majeurs
- hypotension orthostatique+++.
2) Les syndromes parkinsoniens
secondaires dont le contexte est souvent évocateur
a) Les neuroleptiques
C'est la cause la plus fréquente
des syndromes parkinsoniens secondaires, qui prend alors une forme plutôt
akinéto-rigide que tremblante.
L'étiologie est évidente
s'ils sont utilisés comme psychotropes, plus difficile dans les
autres cas et doivent être systématiquement recherchés
(ex: antiémétiques). L'arrêt de la thérapeutique
en cause est suivie d'une régression du syndrome en moins d'1mois,
parfois plus. Entretemps, un traitement symptomatique mérite
d'être essayé même s'il est inconstamment efficace.
b) Intoxication au CO: intoxication
grave et intervalle libre de quelques semaines
c) Après un traumatisme
cranien: traumatismes minimes et répétés en particulier
chez le boxeur
d) La maladie
de Wilson
Elle est suspectée
devant un sujet jeune ayant des antécédents familiaux.
Les examens à pratiquer sont: cuprémie et cuprurie, caeruloplasmine
sérique, recherche d'un anneau de Kaiser-Fleisher à la lampe
à fente, scanner cérébral, fonction hépatique
voire biopsie. Un traitement spécifique par la D-Pénicillamine
permet d'améliorer les symptômes neurologiques.
+ Les causes exceptionnelles
Un syndrome parkinsonien post-encéphalitique
ou une intoxication au manganèse professionnelle
sont des causes exceptionnelles.
L'association à une
tumeur cérébrale doit être redoutée
devant un syndrome parkinsonien unilatéral,
à prédominance de tremblement d'attitude réagissant
mal au traitement. C'est aussi une éventualité exceptionnelle.
Dernière
modification de cette fiche : 26/10/2007
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