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> Pneumologie

SARCOIDOSE


Définition, Intérêt
Circonstances de Découverte

Les manifestations pulmonaires
Les manifestations extrapulmonaires
Signes Biologiques
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel, Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion





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LES MANIFESTATIONS PULMONAIRES

1) Clinique

a) Signes fonctionnels

Les Signes fonctionnels se résument le plus souvent à une toux sèche. Une dyspnée est un signe de sévérité.

Les manifestations pulmonaires de la sarcoïdose sont inconstantes et peu spécifiques.


b) Signes généraux

Les Signes généraux, rares, peuvent être une fièvre, un amaigrissement ou des sueurs nocturnes, faisant craindre une affection grave.

c) Signes physiques

L'auscultation pulmonaire est normale. Il n'y a pas d'hippocratisme digital.

L'examen général montre de plus des adénopathies dans 1/3 des cas. L'hépato-splénomégalie est rare.

2) L'imagerie

Il nous faut la décrire avant la biologie car elle est la circonstance de découverte la plus fréquente.

a) La Radiographie pulmonaire

Symptomatique ou non, la maladie s'exprime radiologiquement dans 80 à 90% des cas. On distingue 4 types radiologiques:

- le type 0 (10 à 20% des cas) est la forme à radiographie pulmonaire normale

- le type 1 (50%) est défini par des adénopathies hilaires ±adénopathies latéro-trachéales bilatérales et symétriques, non-compressives, sans anomalie parenchymateuse visible

- dans le type 2 (15%), les adénopathies sont aussi présentes mais associées à une infiltration parenchymateuse diffuse réalisant des images (réticulo-)micronodulaires prédominant dans la moitié supérieure des champs pulmonaires, pseudotumorales ou en verre dépoli, les 2 derniers aspects étant plus rares

- le type 3 présente les images parenchymateuses sans adénopathie (15%)

- le type 4 est comparable au type 3 avec des signes de fibrose des lobes supérieurs (10%)

b) Le scanner

Il est utile pour déceler les adénopathies et les infiltrations infraradiologiques. Il permet la distinction entre les opacités granulomateuses potentiellement réversibles et fibreuses irréversibles.

Dernier point, il décèle précocement les complications évolutives.

3) Les epreuves fonctionnelles respiratoires

Elles sont d'un apport diagnostique limité en montrant par ordre de fréquence décroissante:

- une baisse de la capacité de diffusion du CO
- un syndrome restrictif homogène
- une baisse du rapport de Tiffeneau

Les gaz du sang sont normaux en l'absence de complications.

4) Endoscopie bronchique

Elle est surtout utile pour pratiquer les biopsies nécessaires au diagnostic.

Le lavage broncho-alvéolaire objective, même en l'absence d'image pulmonaire radiographique, une hypercellularité modérée< 500 000/ml avec augmentation exclusive des lymphocytes et augmentation du rapport CD4/CD8.

5) La scintigraphie au Gallium67 n'est pas effectuée en pratique. Elle montrerait une hyperfixation des lésions thoraciques et extrathoraciques.

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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