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Pneumologie
SUPPURATIONS
PULMONAIRES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
Stériliser les lésions
cavitaires suppurées
2) Moyens
L'antibiothérapie générale
La kinésithérapie respiratoire
Le traitement de la porte d'entrée
D'autres mesures thérapeutiques générales
Le traitement chirurgical
3) Indications (idem pleurésies
purulentes)
L'antibiothérapie
générale est instituée après les prélèvements
usuels, éventuellement faits sous bronchoscopie. On utilise:
- une pénicilline M et un aminoside en cas de staphylococcie. La
fosfomycine, la vancomycine et les fluoro-quinolones sont des alternatives,
toujours en association
- la pénicilline G
et le métronidazole en cas de germes anaérobies
- une C3G et un aminoside
en cas de bacilles gram négatifs
Une modification du traitement
peut intervenir en cas de nouvelle donnée microbiologique, mais
doit toujours tenir compte de l'évolution du patient. En effet,
un antibiothérapie efficace ne doit pas être changée.
La kinésithérapie respiratoire s'efforce de faciliter
le drainage de la cavité, en sachant qu'un abcès du lobe
supérieur droit est plus facile à évacuer que les
autres
4) Parallèlement, il faut traiter la porte d'entrée:
avulsion dentaire, lavage de sinus...
Le traitement complémentaire
consiste en l'équilibration des anomalies métaboliques ou
hydroélectrolytiques, et en un apport calorique suffisant pour
éviter la dénutrition
Le traitement chirurgical doit être l'exception (10%), et
est le fait des formes chroniques.
Le bilan pré-opératoire
doit bien apprécier le risque opératoire. En pratique, les
épreuves
fonctionnelles respiratoires et une double scintigraphie de
perfusion et de ventilation permettent de bien apprécier la
fonction ventilatoire et d'estimer sa valeur résiduelle après
exérèse.
5) Surveillance
Toutes les données
pathologiques doivent rétrocéder. L'hyperthermie
chute en 10 à 15j, les radio se normalisent en 4 à 6 semaines
laissant parfois des séquelles linéaires ou étoilées.
La présence d'une cavité résiduelle doit renforcer
la surveillance, une greffe aspergillaire
pouvant survenir dans le décours immédiat de la guérison.
CONCLUSION
Les abcès pulmonaires
restent une pathologie grave. La mortalité est souvent due à
un terrain débilité sur lequel viennent se greffer les complications
iatrogènes des techniques actuelles. La forme caractéristique
se fait de plus en plus rare tandis que les formes atténuées
de diagnostic plus difficile deviennent plus fréquentes.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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