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> Rhumatologie

LES FRACTURES DE FATIGUE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel, de Gravité
Evolution, Traitement, Conclusion





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DIAGNOSTIC POSITIF

1) Clinique

Le diagnostic de fracture de fatigue est le plus souvent facile devant une anamnèse typique et un examen clinique évocateur. Mais on n'y pense pas de principe car elle est souvent considérée comme un diagnostic d'élimination alors qu'il n'en est rien. L'interrogatoire porte essentiellement sur la pratique d'une activité physique favorisante.

2) Biologie

La biologie, si elle est pratiquée devant un tableau atypique, est tout à fait négative et oriente naturellement vers les examens d'imagerie.

3) Radiographies conventionnelles

Elle n'étudient que la corticale et l'os spongieux. La moelle et le périoste ne sont pas visualisés.

Les radiographies sont donc normales pendant 2 à 3 semaines, ce qui contribue à faire errer le diagnostic.

Après ce délai, elles peuvent montrer dans la moitié des cas:

- une ligne radiotransparente au sein de la corticale suivie d'une apposition sous-périostée fusiforme le plus souvent lamellaire au niveau de la diaphyse des os longs (diaphyse tibiale par exemple)

- une ligne dense intraspongieuse perpendiculaire aux travées osseuses dans le cas d'un os trabéculaire (calcanéum par exemple)

+ au niveau du rachis, la lyse isthmique est retrouvée sur les clichés de 3/4, avec hyperostose controlatérale réactionnelle*

4) Scintigraphie au Technécium 99

Très sensible mais peu spécifique, la scintigraphie visualise la fracture de fatigue par une hyperfixation du stade initial jusqu'au stade de reconstruction. Il est possible de retrouver d'autres foyers de fracture de fatigue. Les traces scintigraphiques peuvent persister pendant plusieurs années.

5) Scanner

Le scanner a un pouvoir de résolution très supérieur aux radiographies conventionnelles. Un trait fin de fracture de fatigue devient alors visibles alors que les radiographies paraissaient normales.

La fracture de fatigue s'accompagne d'une inversion de densité de la moelle osseuse et d'une diminution de densité des parties molles: l'injection de produit de contraste permet de faire la différence avec une éventuelle tumeur.

De plus, elle a un grand intérêt dans le diagnostic différentiel.

6) Imagerie par résonnance magnétique

Les modifications engendrées par une fracture de fatigue sont visibles dès les 24 premières heures. Son pouvoir de définition est très largement supérieur à celui du scanner et permet aisément de faire le diagnostic différentiel et le bilan d'extension de ces dernières affections: c'est l'examen de choix pour le diagnostic des fractures de fatigue qui se présentent alors sous la forme d'un hyposignal épais intramédullaire contigu à la corticale, visible en T1 et en T2. Un oedème les entoure (hyposignal en T1 et hypersignal en T2).

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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