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> Urologie - Néphrologie

HEMATURIE

Définition, Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Conclusion





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DIAGNOSTIC POSITIF

1) Clinique

L'interrogatoire doit rechercher les antécédents urogénitaux familiaux ou personnels, les signes généraux et les prises médicamenteuses.

La recherche des facteurs de risque de cancer urologique est primordiale: tabagisme, radiothérapie pelvienne, exposition professionnelle aux colorants et au caoutchouc.

L'hématurie est microscopique quand il existe moins de 300 000 GR/ml. Seuls la bandelette et un examen microscopique permettent de la mettre en évidence.
Elle est dite
macroscopique quand le seuil de 1 000 000GR/ml est atteint. Elle est alors visible à l'oeil nu.


L'hématurie macroscopique initiale oriente vers une lésion prostatique, cervicale ou uréthrale postérieure. L'hématurie terminale oriente vers une lésion vésicale. Enfin, l'hématurie totale a une faible valeur localisatrice rénale.

NB: si la couleur des urines est rouge au début d'une hématurie macroscopique, elle devient ensuite brune.

2) Biologie

Le dépistage à la bandelette doit toujours être complété par un décompte des GR/ml ou mieux, /min. En cas d'hématurie microscopique, on ne l'affirmera qu'après 2 prélèvements successifs.

L'association à des anomalies du sédiment urinaire permet une classification entre une origine glomérulaire (présence de cylindres hématiques) et non-glomérulaire (présence de caillots), car hématurie micro- et macroscopique peuvent avoir la même signification pathologique.

L'examen du culot urinaire au microscope en contraste de phase permet aussi cette distinction: les GR d'origine glomérulaire apparaissent déformés alors que ceux provenant des voies excrétrices sont normaux. La présence concomitante des 2 populations ne permet pas de conclure.

Un bilan biologique complémentaire est utile en première intention: bilan phosphocalcique et uricémie/uricurie, protéinurie des 24h et microalbuminurie.

3) Imagerie

L'échographie, prescrite en première intention permet de faire le diagnostic de la plupart des tumeurs rénales, vésicales et prostatiques. L'urographie intra-veineuse (UIV) n'est pas plus performante, possède des contre-indications mais permet une étude de la fonction rénale.

Selon les résultats de l'écho, on pratiquera:

- une ponction biopsie rénale pour typer une néphropathie
- une imagerie rénale en cas de suspicion de tumeur du haut appareil (UIV, scanner, Imagerie par résonnance magnétique, artériographie)
- une cystoscopie en cas de suspicion de tumeur du bas appareil

conduite à tenir devant une hématurie:

- chercher les signes cliniques
- répéter l'examen en cas d'hématurie microscopique
- pratiquer une biologie complémentaire
- faire une ECBU
- faire une échographie

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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