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Urologie - Néphrologie
HYPERKALIEMIE
ET HYPOKALIEMIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Quelques mécanismes Physiopathologiques
Hypokaliémies
Hyperkaliémies
QUELQUES
MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES
Les grandes destructions
cellulaires (brûlure, rhabdomyolyse, ischémie aiguë,
hémolyse, chimiothérapie...) font passer une grande quantité
de potassium intracellulaire vers le secteur extracellulaire.
Les modifications de l'équilibre
acido-basique ont un retentissement sur la kaliémie: toute
modification du pH de 0,1 s'accompagne d'une modification inverse de la
kaliémie de 0,6mM. La raison en est l'échange des ions
potassium entrant ou sortant de la cellule par les ions H+.
Cependant, les acidoses
métaboliques par accumulation d'acides organiques ne s'accompagnent
que de minimes hyperkaliémies, à l'inverse de l'accumulation
d'acides minéraux. Les troubles acidobasiques d'origine respiratoire
modifient peu la kaliémie. Il en est de même de l'alcalose
métabolique par perfusion excessive de bicarbonates.
Les solutés hypertoniques
créent une déshydratation intracellulaire propice à
une hypokaliémie.
De nombreuses hormones
agissent sur l'équilibre potassique:
- diminution: L'insuline
favorise la captation par les hépatocytes, les myocytes et le tissu adipeux.
Les catécholamines
et le glucagon entraînent une brève hyperkaliémie
suivie d'hypokaliémie.
- diminution: L'hyperkaliémie
stimule l'aldostérone qui favorise l'excrétion rénale
et la captation hépatique du potassium
- augmentation: Les glucocorticoïdes
favorisent l'hyperkaliémie avec hyperkaliurèse
+ L'exercice physique entraîne
une hyperkaliémie proportionnelle à l'intensité de
l'effort.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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