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Urologie - Néphrologie
LITHIASES
URINAIRES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Symptomatologie et conduite
à tenir
Les formes topographiques
Diagnostic différentiel
Les différents types
de lithiases urinaires
Traitement
Traitement
1) Buts
Traiter la douleur et l'infection
Traiter chirurgicalement toute complication
+ Prévenir les récidives
2) Le traitement d'une colique
néphrétique
Les mesures hygiéno-diététiques
reposent sur le repos, bains chauds et restriction ou suppression hydrique
initiale
Le traitement médicamenteux fait appel à un triple traitement
antalgique, Anti-inflammatoire non stéroidien et antispasmodique
+ Une lithiase radiotransparente est aussi traitée par diurèse
alcaline dans l'hypothèse d'une lithiase urinaire urique.
Une alternative rapidement active est la perfusion in situ d'alcalinisants
ou d'urate oxydase.
Les formes graves sont dites chirurgicales car elles nécessitent
un drainage des urines en urgence par voie basse endoscopique
ou haute percutanée. L'échec indique la chirurgie.
3) Le traitement chirurgical
La lithotricie extracorporelle
consiste en la fragmentation par ultra-sons des calculs alors évacués
par voie naturelle. Elle nécessite une anesthésie légère.
Son indication préférentielle est le calcul pyélique
radio-opaque<20mm. Ses contre-indications sont: anomalie de
la voie excrétrice, grossesse, infection urinaire non-contrôlée,
pace-maker. Ses complications sont l'empierrement de la voie excrétrice
et les décharges septiques.
La chirurgie percutanée
sous néphroscopie utilise aussi les ultrasons mais les fragments
sont retirés par l'endoscope. Elle se fait en courte hospitalisation.
La voie basse est utilisée lors de l'uréthroscopie.
+ La chirurgie conventionnelle
est peu utilisée: urétérotomie, pyélotomie,
néphrotomie, néphrectomie.
Les indications
dépendent de la localisation, de la taille, du nombre de calcul,
des anomalies anatomiques associées et parfois de la nature des
calculs. Cependant on peut retenir que:
Siège |
|
|
chirurgie |
abstention |
caliciel |
+ |
+ |
|
+ |
pyélique |
+ |
+ |
rarement |
|
urétéral |
|
|
|
+++:
80% d'élimination spontanée |
coralliforme |
associées
le plus souvent
|
pyélotomie,
néphrectomie |
|
4) La prévention
des récidives
Il s'agit tout d'abord d'une
suppression de la cause quand elle est possible. L'ablation d'un
adénome para-thyroïdien en est le prototype.
Les règles hygiéno-diététiques
consistent en la correction des anomalies alimentaires, en une hydratation
suffisante>2l/j d'eau faiblement minéralisée bien répartie
dans la journée, une restriction calcique modérée
en cas de calciurie.
L'échec des mesures concernant la calciurie font prescrire
un thiazidique: l'objectif est d'obtenir une valeur<2mmol/24h.
Son utilisation est possible dans la lithiase urinaire récidivante
sans hypercalciurie.
L'allopurinol est institué
dès qu'existe une hyperuricurie: l'objectif est d'obtenir
une valeur<1,5mmol/24h. La diurèse alcaline permet
d'éviter la précipitation d'acide urique. Un régime
pauvre en purine est systématiquement associé.
0,5 à 1g de phosphore/j
est d'indication exclusive dans la lithiase d'oxalate hypercalciurique
et hypophosphorémique
Dans la cystinurie,
le traitement préventif est basé sur une diurèse
alcaline>4l/j. Des traitement médicamenteux sont possibles:
D-pénicillamine, tiopronine.
Dans la lithiase urinaire
ammoniacomagnésienne, le traitement préventif repose
sur l'éradication du germe uréase+ passant aussi par
l'élimination totale du calcul qui peut en contenir, et l'acidification
des urines.
5) Récidive malgré
un traitement bien conduit, il faut envisager:
- une anomalie métabolique
non-détectée, donc refaire le bilan métabolique
- une lithiase urinaire d'autre nature
- anomalie anatomique de l'appareil urinaire.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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