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Fiches lecteurs > Hématologie

QU’EST-CE QUE L’APLASIE MEDULLAIRE ?
Fiche écrite par Jean Benoit Birck et Sandrine Gricar (Vice présidente association HPN France - Aplasie médullaire) et validée par l'équipe médicale Medinfos.

Description
Etiologie
Traitement
Pronostic et évolution
Définitions
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TRAITEMENT

- Traitement radical

Il existe deux traitements de référence pour l’aplasie médullaire :

1. Greffe de moelle osseuse

La greffe de moelle osseuse est le seul traitement réellement curatif. Elle est proposée en première intention pour les malades encore jeunes (< 40 ans) lorsque l’on trouve un donneur familial compatible (1 chance sur 4 dans la fratrie). Ce type de greffe, dit « HLA identique », offre régulièrement un succès. S’il n’existe pas de donneur apparenté, la greffe n’est indiquée qu’en seconde intention ; on entreprend alors la recherche, au niveau national ou international, d’un greffon satisfaisant. On peut également, surtout pour les enfants, proposer d’effectuer une greffe de sang de cordon ombilical. Ces traitements, s’ils sont effectivement thérapeutiques, ne sont sans dangers.

2. Traitement immunosuppresseur

Le traitement immunosuppresseur associe un sérum antilymphocytaire d’origine animale(immunoglobulines de lapin ou de cheval) à la cyclosporine ( La cyclosporine est la métabolite d’un champignon recueilli sur un haut-plateau du sud de la Norvège - le Hardangervidda - dont on a mis en évidence les propriétés immunossupprésives en 1972 en Suisse et qui est passé en usage de routine pour les greffes d’organe au début des années 1980) et aux corticoïdes.

Ce traitement permet souvent une rémission clinique, c’est-à-dire une reconstitution hématologique plus ou moins complète et durable (taux de réponse à 6 mois de 75% avec une survie sans rechute à 2 ans de 70 à 80% ; les 20 à 30% de rechutes peuvent être sensibles à un second, voire à un troisième, traitement immunosuppresseur). Non curatif, ce traitement peut également entraîner une fragilisation de la moelle et donc quelques complications tardives.

L'évaluation des bénéfices et des risques en terme de qualité de vie doit donc être effectuée avec attention avant de choisir les gestes thérapeutiques. L’un et l’autre exigent, pour commencer, un séjour de plus ou moins longue durée en chambre stérile.


- Traitement de support

     Prévention et traitement des risques

  • liés à l’anémie : transfusion de culots deglobules rouges afin de maintenir l’hémoglobine (Hb) au-dessus de 8 g/dl (à long terme, risque d’hémochromatose : surcharge en fer)
  • liés à la thrombopénie : transfusion de plaquettes pour maintenir un chiffre supérieur à 10-20000 (à long terme, risque d’immunisation)
  • liés à la neutropénie : risques élevés de complications infectieuses. Tout épisode de fièvre, quand les polynucléaires neutrophiles sont < 500, est une urgence thérapeutique qui réclame une couverture antibiotique (risque de septicémie).

           

- Facteurs de croissance

Ils permettent, en cas de besoin, une correction partielle et transitoire des cytopénies, s’il existe une hématopoïèse résiduelle :

  • pour les globules rouges : différents types d’érythropoïétine (EPO)
  • pour les globules blancs : protéines actives sur les granulocytes (G) : G-CSF, GM-CSF

Dernière modification de cette fiche : 24/05/2005


 


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