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> Cardiologie


INSUFFISANCE MITRALE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel, de Gravité
Diagnostic Etiologique
Evolution
Traitement
Conclusion





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TRAITEMENT

1) Buts

Etablir une surveillance clinique et paraclinique adaptée en cas d'insuffisance mitrale asymptomatique.

Discuter une intervention en cas d'insuffisance mitrale symptomatique.

2) Moyens

Les mesures de prévention de l'endocardite infectieuse.

Le traitement de la fibrillation auriculaire basé sur l'anticoagulation et les digitaliques en cas d’arythmie permanente, ou sur les traitements anti-arythmiques pour prévenir l’apparition de la FA.

Le traitement de l'insuffisance ventriculaire gauche.

Les interventions portant sur la valve mitrale.

3) Indications

Il existe 3 cas de figures selon l'importance de la fuite mitrale chronique:

Les insuffisance mitrale modérées asymptomatiques ne justifient que d'une surveillance tous les ans ou tous les 2 ans, clinique et paraclinique, d'une prévention de l'endocardite infectieuse notamment lors des soins dentaires et détection et traitement de la fibrillation auriculaire.

Le pronostic est en règle générale bon. Une aggravation brutale peut se produire à l'occasion d'une rupture de cordage spontanée lors d'une endocardite infectieuse, ou lors d’un passage en arythmie supra-ventriculaire.

Chez certains patients peu ou asymptomatiques, l'intervention peut être justifiée par une altération de la fonction ventricule gauche avant qu'elle ne soit symptomatique. Un index cardio-thoracique>55%, un diamètre télé-diastolique supérieur à 60 mm mesuré à l’échographie cardiaque, ou une diminution de la fraction d'ejection <55% sont des facteurs opératoires décisifs. Certains voient aussi dans la dysfonction de l'OG, en particulier avec ectasie, une indication chirurgicale.

Chez les patients symptomatiques, que la fuite soit aiguë ou chronique, l'indication chirurgicale ne se discute pas sauf contre-indication liée au terrain (âge trop élevé, tare viscérale associée en particulier respiratoire, lésions coronariennes sévères à l'angiographie préopératoire). Le pronostic opératoire est d'autant meilleur que la fonction ventriculaire est préservée. En attendant un traitement digitalo-diurétique est indiqué, de même qu'une anticoagulation en cas de fibrillation auriculaire.

Lorsque les lésions anatomiques le permettent, une annulo-valvuloplastie reconstitutive est préférable à un remplacement valvulaire. Elle est possible dans 1/3 des cas. En effet, les complications thrombo-embolique et hémorragique en cas de prothèse mécanique sont dues au traitement anticoagulant. Les réinterventions sur bioprothèse sont fréquentes.

Enfin, la conservation d'un appareil sous-valvulaire correct en cas de plastie améliore la fonction ventriculaire. Le remplacement valvulaire fait appel aux prothèses mécaniques à bille plutôt qu'à disque ou aux bioprothèses (nécessité de toute façon d'un traitement anticoagulant pour la fibrillation auriculaire).

Dans l'insuffisance mitrale aiguë, une prise en charge en soins intensifs est nécessaire pour lutter contre l'oedème aigue pulmonaire et équilibrer la fonction ventriculaire de ces patients avant une intervention en semi-urgence.

4) Résultats

Le risque opératoire est faible, <5%. Il dépend largement de la fonction cardiaque avant intervention.

Les résultats à long terme sont excellents quelque soit le type d'intervention puisque, à 10 ans, 80% des patients sont asymptomatiques et 1/3 ont pu reprendre une activité professionnelle.

5) Surveillance

Elle est justifiée par les complications différentes selon le type d'intervention. Le remplacement d'une bioprothèse survient au bout de 7ans en moyenne. Un geste conservateur ne met pas à l'abri d'une récidive.

De ces faits, la surveillance clinique, electro-cardiogramme et échocardiographique de même que la prophylaxie de l'endocardite infectieuse et la surveillance d'un éventuel traitement anticoagulant est nécessaire.

Une surveillance annuelle de la prothèse par échographie cardiaque est généralement pratiquée.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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