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Endocrinologie
ACROMEGALIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques, Evolution et Pronostic
Traitement
Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
L'objectif est de faire régresser
dans une certaine mesure les symptômes de l'affection, de normaliser
la sécrétion de GH et de réduire la taille de l'adénome.
2) Moyens
L'adénomectomie
sélective par voie transphénoïdale est le traitement
de référence de la maladie. Pour les tumeurs suprasellaires
volumineuses et chez lesquelles on prévoit une exérèse
difficile, la voie crânienne représente une alternative.
La radiothérapie
+ Les agonistes dopaminergiques,
en particulier la bromocriptine (Parlodel), et la somatostatine
peuvent constituer des thérapeutiques d'appoint
3) Indications
Le traitement chirurgical
est le premier envisagé. Il est impératif en cas de troubles
visuels.
La radiothérapie
a une large place dans les suites chirurgicales, que ce soit pour réduire
une tumeur qui n'a pas été complètement extirpée
ou en cas d'échec sur la sécrétion tumorale.
+ Le traitement médical trouve des indications chez le sujet
jeune dont on doit respecter la fonction hypophysaire et chez le sujet
âgé chez qui on redoute des complications vasculaires
cérébrales.
Le traitement des acromégalies
par sécrétion tumorale de GHRH fait appel à l'exérèse
de la tumeur responsable. En cas d'échec, la somatostatine, déjà
utilisée dans les tumeurs digestives endocrines carcinoïdes,
représente une alternative.
4) Résultats
L'efficacité du traitement
chirurgical dépend de la taille de l'adénome, de son caractère
invasif et de la sécrétion hormonale observée.
La radiothérapie donne
de bons résultats et ce d'autant plus que la sécrétion
hormonale était basse au départ: 70% à 5 ans et 80%
à 10 ans.
Les complications cardiovasculaires,
respiratoires et le diabète sucré sont susceptibles de régresser,
ce qui n'empêche pas la mise en route d'un traitement spécifique
adapté aux résultats du traitement spécifique.
+ Le traitement médical
a une efficacité partielle et parfois transitoire: il ne peut être
utilisé qu'en cas d'échec des autres thérapeutiques.
Notons cependant qu'en cas de sécrétion concomitante de
prolactine, l'efficacité de la bromocriptine semble plus fréquent.
5) Surveillance
Le traitement chirurgical
comporte une complication spécifique de plus en plus rare: l'apparition
d'un syndrome polyuropolydipsique par altération de la posthypophyse
(diabète insipide central par déficit en ADH) qui devra
être détecté et traité pour son propre compte.
Celui-ci pourra être définitif.
Dans le suivi de l'efficacité
du traitement, le dosage de la somatomédine C est plus indiqué
que celui de la GH, dont on connaît les fluctuations. Doit s'y adjoindre
une étude du profil de la sécrétion de GH
et de sa régulation.
On recherchera les effets
délétères de la radiothérapie sur la sécrétion
hypophysaire qui survient dans 50% des cas à 5 ans.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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