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Endocrinologie
HYPERPROLACTINEMIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostics de Gravité et Différentiel
Diagnostic Etiologique
Traitement
Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
Il doit faire régresser
les troubles visuels, rétablir les règles et, au niveau
biologique, normaliser la prolactine.
2) Moyens
La bromocriptine (Parlodel),
agoniste dopaminergique présente l'avantage de diminuer
l'activité mitotique des cellules lactotropes. Une dose quotidienne
de 7,5mg en 3 prises atteinte par palier afin de réduire
les effets secondaires (hypotension orthostatique, troubles digestifs)
suffit à réduire de façon durable l'hyperprolactinemie.
Les troubles digestifs sont
atténués par la prise en milieu de repas. La tolérance
peut être difficile dans un premier temps mais s'améliore
presque toujours quelle que soit la dose utilisée.
L'adénomectomie
sélective par voie transphénoïdale représente
la solution chirurgicale.
3) Indications
L'hyperprolactinemie iatrogène
disparaît facilement à l'arrêt du médicament.
Au cours d'un traitement psychiatrique qui ne peut être arrêté,
et en raison d'une absence de spécificité des récepteurs
dopaminergiques, on peut assister à une aggravation de la pathologie
psychiatrique.
Le traitement d'une hypothyroidie
par opothérapie substitutive normalise la prolactine
En cas de pathologie tumorale, la conduite à tenir est différente
selon la taille de l'adénome. En effet, l'expérience clinique
opte pour l'existence de 2 pathologies distinctes.
- Le traitement du microadénome
peut faire appel en première intention à la neurochirurgie
ou à la bromocriptine. Le retour des règles est observé
dans les semaines qui suivent le début du traitement médicamenteux.
Le diagnostic de grossesse doit faire arrêter le traitement même
en l'absence de preuve de tératogénicité. La reprise
d'une contraception hormonale fait appel seulement aux progestatifs.
- La bromocriptine utilisée
en première intention dans le macroadénome
est efficace mais la neurochirurgie garde des indications préférentielles
en cas de résistance à la bromocriptine (absence
de normalisation de la prolactine ou des troubles visuels malgré
des doses de 10mg/j), d'incertitude sur l'histologie
de la lésion ou d'adénome
mixte. Une grossesse n'est autorisée que si la bromocriptine
a fait la preuve de son efficacité et que la tumeur est distante
du chiasma. En effet, le taux d'oestrogènes lors de la grossesse
multiplie le volume de la tumeur par 1,5 ou 2.
+ Le cas particulier de la femme ménopausée
ne présentant pas de menace tumorale, une simple surveillance suffit
et ne contre-indique pas un traitement oestroprogestatif substitutif,
faiblement dosé en oestrogènes.
4) Résultats
- Le traitement chirurgical
du microadénome amène une normalisation de la prolactine
dans 80% des cas. Une récidive à 5 ans supérieure
à 50% sera traitée par la bromocriptine. Le traitement médicamenteux
amène la normalisation de la prolactine dans 70% des cas.
- Un macroadénome
traité chirurgicalement assure la protection de la fonction visuelle
altérée mais la persistance d'une hyperprolactinemie biologique
est habituelle. Le traitement médicamenteux n'a qu'un effet suspensif
et la récidive symptomatique, en particulier visuelle, est rapide
à l'arrêt du traitement.
5) Surveillance
Une surveillance clinico-biologique
régulière est indiquée au moins dans les premiers
temps pour s'assurer de l'efficacité du traitement adopté.
En cas de grossesse,
le bilan doit comporter de plus un bilan ophtalmologique avec champ visuel
effectué sur l'appareil de Goldman.
Le traitement chirurgical
comporte une complication spécifique de plus en plus rare: l'apparition
d'un syndrome poly-uropolydipsique par altération de la
posthypophyse (diabète insipide central par déficit en ADH)
qui devra être détecté et traité pour son propre
compte. Celui-ci pourra être définitif.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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