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Hématologie
PURPURA
THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic de Gravité
Formes Cliniques
Evolution
Traitement
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
Aucun argument clinique ne
permet de dire qu'il s'agit d'un purpura thrombopénique idiopathique.
L'interrogatoire doit exclure toute prise médicamenteuse
susceptible d'induire une thrombopénie immuno-allergique.
2) Biologie 'standard'
La numération formule plaquette montre de façon caractéristique une T isolée<50
000/µl la plupart du temps. L'anisocytose plaquettaire est
due à la présence de grandes plaquettes. Il peut cependant
exister un certain degré d'anémie fonction de l'importance
des manifestations hémorragiques.
Le bilan d'hémostase
est normal: en particulier, il n'y a pas de CIVD. N'oublions pas le groupage sanguin avec recherche d'agglutinines
irrégulières à titre préventif.
3) Le diagnostic de purpura
thrombopénique idiopathique
Le myélogramme
est riche en mégacaryocytes sans atteinte des autres lignées:
il s'agit bien d'une thrombopénie périphérique.
Si elle était pratiquée,
la scintigraphie aux plaquettes marquée à l'Indium111
montrerait la destruction plaquettaire excessive de siège splénique.
Plus intéressante est
la mise en évidence dans 80% des cas de l'excès d'anticorps
(correspondant aux auto-anticorps):
+ le plus souvent de façon
directe sur la surface plaquettaire par Coombs radioactif plaquettaire,
test de consommation d'antiglobuline, Immonofluorescence (IF) ou ELISA.
- parfois aussi de façon
indirecte dans le sérum du patient.
D'autres anomalies auto-immunes
peuvent être détectées si on prend la peine de les
chercher: Coombs érythrocytaire positif, anticorps antinucléaires
et anti-ADN
natif à titre élevé...
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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