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Hépatologie - Gastrologie - Entérologie
ORIENTATION
DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE A TENIR DEVANT UNE DOULEUR EPIGASTRIQUE
Intérêt
Les urgences médico-chirurgicales
Les pathologies médicales d'évolution
progressive ou chronique
Les
autres causes
Les
pathologies médicales d'évolution progressive ou chronique
2)
La douleur biliaire
La colique hépatique
se manifeste par une douleur caractéristique de l'épigastre
s'étendant vers l'hypochondre
droit. L'irradiation vers l'épaule droite et l'inhibition respiratoire
sont évocatrices. Sur un fond douloureux existent des paroxysmes
intolérables. nausées/vomissements sont fréquents
en début de crise. Il n'y a pas de signes d'examen en dehors d'une
complication, en particulier l'examen abdominal est sans anomalie.
Le traitement antispasmodique
amène la sédation de la crise qui dure rarement plus de
6h.
Après une colique hépatique sans lendemain peuvent survenir
principalement 2 types de complications:
* La cholécystite
aiguë avec sa pyrexie et sa défense de l'hypochondre droit
* L'angiocholite
et sa triade
douleur/température/ictère
La conduite à tenir
en de tels cas est la pratique d'une NFP, d'un bilan hépatique
et d'une amylasémie.
Les hémocultures doivent être prélevées avant
l'antibiothérapie adaptée. L'échographie doit confirmer
le diagnostic de façon directe ou indirecte.
Le traitement de la cholécystite
est chirurgical, immédiat ou plus souvent différé.
Le traitement d'une angiocholite
est actuellement le plus souvent endoscopique par sphinctérotomie.
Si la lithiase
vésiculaire
est la cause la plus fréquente et de loin de douleur biliaire,
d'autres pathologies peuvent selon le cas être évoquées:
dyskinésie
et tumeur vésiculaires, hémocholécyste non-lithiasique,
volvulus
de la vésicule. Un tableau d'angiocholite
peut révéler une hémobilie ou une migration parasitaire
dans l'arbre biliaire. Les cholécystites
non-lithiasiques sont postopératoires et infectieuses (typhoïde).
Le risque
est d'attribuer trop facilement à une douleur épigastrique
le qualificatif de biliaire, du fait de la banalité de la lithiase
vésiculaire dans la population générale.
Dernière
modification de cette fiche : 25/10/2007 |