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> Hépatologie - Gastrologie - Entérologie

ULCERES GASTRODUODENAUX

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Evolution
Traitement





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EVOLUTION

La tendance globale est l'évolution vers la chronicité avec apparition de cycles spontanés. Notons que la cicatrisation de l'ulcère gastrique est plus lente que celle de l'ulcère duodénal. Sur ce fond viennent se greffer les diverses complications, en sachant que les hémorragies et perforations sont plus fréquentes chez le sujet jeune.

1) Les hémorragies

Leur risque est de 15 à 25% des cas, inaugural dans 5 à 10%. Le groupe sanguin O est significativement lié au risque hémorragique. Les médicaments gastro-toxiques et les anticoagulants sont des facteurs favorisants.

La cause de l'hémorragie est une ulcération artérielle au fond du cratère ulcéreux donnant une hémorragie en jet sans tendance spontanée à l'hémostase, ou une gastroduodénite périulcéreuse hémorragique.

2) La perforation

Moins fréquente (5 à 15%), la perforation est souvent la complication d'un ulcère ancien, hyperalgique, rebelle au traitement médical.

Elle donne lieu à une péritonite généralisée quand elle siège sur la face antérieure du bulbe. L'ulcère perforé bouché se traduit sur la radiologie par une niche très creusante ou niche de Haudeck à 3 niveaux.

3) La sténose

C'est la plus rare des complication. Elle siège préférentiellement dans la région pyloro-duodénale et est soit la conséquence des phénomènes inflammatoires transitoires accompagnant une poussée, soit le fait d'une sclérose rétractile irréversible. Les sténoses médiogastriques plus rares sont le fait des ulcères de la petite courbure verticale.

Classiquement, la symptomatologie évolue en 2 phases: au début, phase sthénique avec vomissements post-prandiaux précoces, ensuite phase asthénique avec dilatation gastrique et vomissements tardifs. Le diagnostic est clinique et radiologique car l'endoscope connaît ici ses limites. Il faut savoir qu'un ulcère gastrique secondaire à la stase est fréquent.

La conséquence à terme est un tableau de deshydratation avec alcalose métabolique hypochlorémique et hypokaliémique.

4) Cancérisation de l'ulcère gastrique: l'ulcéro-cancer

De fréquence estimée de 1 à 5%, elle est le plus souvent le fait de lésions dysplasiques situées sur les berges de l'ulcère gastrique ou parfois à distance, développées sur les lésions de gastrite chronique.

C'est dans ces cas que le diagnostic d'ulcéro-cancer est facile. Par contre, quand la biopsie maligne se trouve au fond de l'ulcère, la distinction entre ulcère transformé et cancer ulcériforme est impossible. Cette discussion n'a qu'un intérêt tout à fait limité... (cf conduite à tenir devant un ulcère gastrique).

Dernière modification de cette fiche : 25/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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