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Maladies infectieuses
BILHARZIOSES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Phase clinique initiale commune
La bilharziose urogénitale
(Sh)
La bilharziose intestinale (Sh, Sm,
Si)
La bilharziose hépatosplénique
(Sh, Sm, Sj), Autres localisations
Diagnostic Positif
Traitement
Conclusion
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Présomption anamnestique
nécessaire
Elle comprend 2 éléments:
la notion de séjour en zone d'endémie bilharzienne
même ancienne, le contact avec une eau douce et stagnante.
2) Eosinophilie
Elle n'a qu'une valeur d'orientation
car non-spécifique. Fréquente, elle varie avec le temps.
3) Diagnostic de certitude
direct
L'examen direct des excréta
entre lame et lamelle permet de retrouver les oeufs.
L'examen de biopsies rectales
même en muqueuse saine après fixation et coloration révèle
le granulome centré sur un oeuf. Il en est de même de
la biopsie d'un granulome hépatique qui peut être
indiquée précocement si tous les autres prélèvements
sont négatifs et qu'il n'y a aucun argument sérologique.
NB: l'examen urinaire ne concerne
que Sh alors que les autres prélèvements peuvent contenir
tous les autres parasites.
+ Le diagnostic d'espèce est surtout morphologique:
l'éperon est terminal chez Sh et latéral chez Sm.
Seul Sm prend la coloration de Ziehl-Nielsen.
+ Le diagnostic
de vitalité de l'oeuf est essentiel: il affirme l'évolutivité
de l'affection et l'efficacité thérapeutique. Cependant
le test d'éclosion des oeufs libérant le miracidium
mobile en moins d'1heure en milieu hypotonique à 30°C est de
réalisation délicate.
4) Diagnostic de certitude
indirect
Les sérologies bien
que ne distinguant pas les différentes espèces sont
très utiles en cas de recherches infructueuses. Les plus
utilisées sont l'hémagglutination et l'immunofluorescence
indirecte. Positives après un délai variable de quelques
mois, elles se négativent en moins d'un an.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
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