>
Maladies infectieuses
PHYSIOPATHOLOGIE
ET DIAGNOSTIC DES INFECTIONS A STAPHYLOCOQUES
Intérêt
Physiopathologie
Staphylococcies cutanéo-muqueuses
Septicémies à staphylocoques:
les staphylococcémies
Localisations viscérales
des staphylocoques
Les staphylococcies toxiniques
Les entérocolites staphylococciques
Problèmes posés par
les infections à staphylocoques coagulase
Diagnostic
Traitement
Les
staphylococcies toxiniques (par opposition aux staphylococcies suppuratives)
Syndromes
à expression cutanée liés à des exotoxines
(exfoliatine ou épidermolysine) sécrétées
par les souches de staphylocoques doré appartenant au groupe phagique
II. La lésion histologique commune est le clivage intraépidermique.
Chaque syndrome pourrait être l'expression d'un stade de gravité
d'une même affection. Ils sont observés chez l'enfant et
seraient dus à une immaturité du système immunitaire.
1) Scalded Skin Syndrom
ou SSS
a) Syndromes scarlatins
staphylococciques
- fait suite le plus souvent
à une staphylococcie cutanée superficielle
- symptomatologie très voisine des scarlatines streptococciques.
b) Impétigo bulleux
- parfois sur dermatose préexistante
- bulles du tronc et de la face se rompant, laissant une cicatrice lisse
et dépigmentée.
c) Syndrome de Lyell staphylococcique
- nourrisson < 2 ans
- éruption scarlatiniforme ou morbilliforme débutant autour
des plis, puis en 1 ou 2 jours, exfoliation avec aspect de brûlure
- signe de Nikolski: la simple pression du doigt entraîne
le décollement épidermique
- conjonctivite, stomatite, chéilite
- évolution favorable sous traitement contrairement au syndrome
de Lyell toxique.
d) Dermatite exfoliatrice
du nouveau-né (maladie de Ritter von Rittersheim)
- épidémies
dans les maternités chez les nouveau-nés
- décollement épidermique avec altération de l'état
général intense
- mortalité de 15%.
2) Le Toxic Shock Syndrom
ou TSS
- décrit dans les années
80 chez les américaines utilisant des tampons super-absorbants.
- tableau infectieux toxique
avec érythrodermie
maculeuse scarlatiniforme généralisée ou seulement
palmo-plantaire
avec desquamation 1 à 2 semaines plus tard avec parfois alopécie
ou chute des ongles.
- le diagnostic nécessite
3 atteintes viscérales pour être affirmée, 5 en l'absence
de desquamation, 2 dans les formes mineures.
- les hémocultures sont
négatives.
- la guérison est habituelle,
les décès par collapsus forment 3% des cas, la récidive
est possible.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
|