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Maladies infectieuses
MENINGITES
PURULENTES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostics Positif, Etiologique
Gravité
clinique rejoignant EVOLUTION et PRONOSTIC
Traitement, Conclusion
DIAGNOSTIC
POSITIF et ETIOLOGIQUE
3)
Le diagnostic bactériologique
a) L'examen direct
Dans 3 cas, il peut permettre
un diagnostic immédiat en montrant:
- un diplocoque Gram-, extra-
puis intracellulaire comme le Méningocoque
- un diplocoque Gram+, signant la présence de Pneumocoque
- un cocci bacille Gram-, extra- et intracellulaire, ou haemophilus
influenzae
Cette technique est souvent
prise en défaut dans le cas du Méningocoque ou de haemophilus
influenzae
NB: Listéria, staphylocoques, bacille
gram négatif autres qu'haemophilus influenzae et anaérobies
sont plus rarement en cause. Listeria
atteint avec prédilection le nourrisson et le vieillard, ou l'immunodéprimé.
b) La recherche d'antigènes
solubles
Dans les cas du Pneumocoque,
d'haemophilus influenzae ou du Méningocoque A ou C,
elles sont positives et présentent l'avantage de plus de ne pas
être prises en défaut par une antibiothérapie préalable.
c) La culture du liquide
cephalo-rachidien
C'est la méthode la
plus sensible mais elle nécessite 24 à 48h pour se positiver.
En cas d'haemophilus influenzae,
il faut savoir si le germe est producteur de b-lactamase, éventualité
qui se produit dans 10% des cas. L'ampicilline est alors inefficace.
+ Les hémocultures
Eventuellement, elles peuvent
apporter le diagnostic ainsi que tout autre prélèvement
bactériologique.
La gravité
d'une méningite purulente nécessite un traitement urgent
avant la certitude bactériologique: l'antibiothérapie initiale
est nécessairement probabiliste.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007 |