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Neurologie
HYPERTENSION
INTRACRANIENNE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostics Différentiel, de
Gravité. Pronostic
Diagnostic Etiologique
Traitement, Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
1) Typiques: la forme subaiguë
de l'hypertension intra-cranienne
a) Signes fonctionnels:
le syndrome d'hypertension intra-cranienne
Les céphalées
y sont à prédominance matinale, déclenchées
par les efforts et les changements de position. Elles s'atténuent
et peuvent disparaître dans la journée. La résistance
aux antalgiques habituels est évocatrice. Elles peuvent
manquer chez l'enfant.
En fait, n'importe quel type
de céphalée peut être en rapport avec une hypertension
intra-cranienne.
Les vomissements sont
brutaux en 'jet' et soulagent les céphalées. Ils
sont parfois remplacées par de simples nausées.
+ Les troubles de la vigilance
manquent rarement. Entre l'obnubilation et le coma existent la lenteur
d'idéation, la baisse de l'attention et le défaut d'initiative.
Une diplopie par paralysie du VI, ou un flou visuel sont des signes
d'accompagnement.
b) Signes physiques: le
fond d'oeil
L'oedème papillaire
observé au fond d'oeil suit l'évolution suivante:
- flou papillaire avec
dilatation veineuse
- saillie papillaire avec saillie des vaisseaux noyés dans l'oedème
- hémorragies péripapillaires
C'est un signe constant chez l'enfant qui manque chez le vieillard
NB: chez le nourrisson, le signe principal est l'augmentation
du périmètre crânien. L'on peut être attiré par les
vomissements aux changements de position, l'amaigrissement ou l'arrêt
du développement psychomoteur.
: chez l'enfant, il
faut redouter une hypertension intra-cranienne devant un tableau pseudo-digestif.
2) Par une complication:
les engagements ou formes aiguës de l'hypertension intra-cranienne
La cause est souvent
une hémorragie ou un oedème. La clinique de l'hypertension
intra-cranienne est soit absente, soit fugace laissant au premier plan
la symptomatologie neurologique causale. Le scanner est l'examen à
pratiquer, selon le cas. Nous devons étudier chaque engagement
séparément:
a) L'engagement temporal
Le premier signe est la mydriase
homolatérale par compression du III. Puis viennent successivement
les troubles de la vigilance, une hypertonie de décérébration
(membre inférieur en extension, membre supérieur en rotation/pronation)
et une hydrocéphalie. Mydriase et décérébration
peuvent être initialement unilatérales et transitoires, puis
deviennent rapidement bilatérales et permanentes.
b) L'engagement central
La souffrance diencéphalique
est le premier signe se traduisant par des troubles de conscience et
du comportement.
c) L'engagement cérébelleux
On observe une raideur
de nuque, des vomissements, voire des troubles des rythmes cardiaque
et respiratoire. Au maximum, ce sont des crises toniques postérieures.
L'examen rapporte un nystagmus spontané.
L'important
est de penser au diagnostic d'hypertension intra-cranienne et de ne pas
céder aux diagnostics de facilité.
Le plus souvent, les différents tableaux constitués additionnent
les signes de la pathologie causale et les signes propres de l'hypertension
intra-cranienne.
Dernière
modification de cette fiche : 26/10/2007
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