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Pneumologie
DILATATION
DES BRONCHES
Définition,
Intérêt et Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel, de
Gravité
Diagnostic Etiologique
Evolution, Pronostic
Traitement
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
La symptomatologie de la dilatation
des bronches est basée sur la notion d'une bronchorrhée
chronique, d'autant plus nette que la maladie est diffuse. L'imagerie
permet de confirmer le diagnostic et de faire le bilan d'extension.
2) Radiographie pulmonaire:
rarement normale
La radiographie pulmonaire
peut parfois mettre en évidence des images en rail au sein
d'une zone rétractée, surtout nettes au niveau des LI et
de profil. Les opacités déclives sont le fait des sécrétions.
Plus rarement, ce peut être des images cerclées à
parois fines avec niveaux liquides.
Au minimum, seul un syndrome
bronchique peut être présent. Le reste du parenchyme peut
être comprimé, compliquant l'interprétation.
3) Le scanner en coupes
fines: meilleur moyen de diagnostic
Il fait le diagnostic positif,
catégorise les lésions selon la classification de Reid et
assure la normalité du parenchyme adjacent comprimé.
NB: La clinique guide l'imagerie
de la sphère ORL.
4) L'endoscopie bronchique:
systématique
Elle permet:
- de localiser les foyers
de suppuration et de faire une toilette bronchique avec prélèvements
avant bronchographie
- d'individualiser les territoires sains
- d'identifier les lésion proximales qui pourraient être
la cause des dilatations
+ de découvrir un corps étranger
Par contre, les biopsies sont contre-indiquées en raison
du risque hémorragique
5) Les epreuves fonctionnelles
respiratoires
L'insuffisance respiratoire
chronique (IRC) de la dilatation des bronches est mixte, portant
sur les volumes et les débits. Les répercussions sur
la gazométrie sont l'apanage des formes diffuses et évoluées.
6) La bronchographie, supplantée
par le scanner
Elle suppose une bonne
fonction ventilatoire parfois assurée par une kinésithérapie
de drainage préalable. Pour les chirurgiens, elle reste obligatoire
en préopératoire.
En dehors de la visualisation
directe des lésions, elle estime la fonction de clairance bronchique
par la persistance 48h après l'examen de résidus de produit
de contraste.
7) La scintigraphie de perfusion
Elle apporte si besoin la
confirmation du diagnostic: les zones pathologiques sont mal ou non-vascularisées.
A titre préopératoire,
elle aide le chirurgien à repérer les zones bien vascularisées
qui ne seront pas réséquées.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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