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Pneumologie
PNEUMOTHORAX
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel,
de Gravité
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
Le plus souvent facile en
cas de pneumothorax spontané, elle peut être plus difficile
sur un terrain pathologique où le décollement pleural
est parfois minime et où la sémiologie
de la maladie sous-jacente vient masquer les signes propres du pneumothorax.
La recherche systématique
d'un décollement sur la radiographie en cas de situation pulmonaire
aiguë inexpliquée permet de ne pas passer à côté
du diagnostic.
2) Biologie
Il n'y a pas de signes biologiques.
3) ECG
S'il est pratiqué,
il ne faut pas tenir compte des anomalies positionnelles ou des troubles
de la repolarisation, fréquents au cours du pneumothorax.
4) Imagerie
a) La radiographie pulmonaire
(face + profil)
Elle visualise le pneumothorax
sous la forme d'une hyperclarté et permet parfois d'en retrouver
la cause:
- En cas de pneumothorax
complet, le poumon est rétracté sur le hile homolatéral
en une image dense alors qu'existe en périphérie une hyperclarté
dépourvue de parenchyme. Une bride peut retenir partiellement le
poumon à la paroi exposant à certaines complications.
- En cas de pneumothorax
partiel de quelques cm, celui-ci sera mieux visible sur les clichés
en expiration où l'on recherchera un liséré clair
périphérique dépourvu de parenchyme.
On recherchera
de principe des anomalies parenchymateuses pouvant orienter vers une étiologie.
b) Le scanner thoracique
Le scanner n'est pas nécessaire
au diagnostic mais est indiqué si la symptomatologie évocatrice
contraste avec une radiographie normale, dans le cadre de la surveillance
d'une ponction par exemple.
Par contre, sa pratique est
courante à la recherche d'une cause favorisante et dans
la discussion d'un geste thérapeutique radical.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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