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> Rhumatologie

OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE

Définition et Intérêt
Physiopathologies
Symptomatologie commune
Diagnostic Différentiel
Diagnostic étiopathogénique




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DIAGNOSTIC étiopathogénique

1) L'ostéoporose commune

a) Les signes cliniques

La douleur, les fractures et les déformations intéressent surtout la colonne vertébrale.

b) Les signes radiologiques

Les vertèbres sont claires et soulignées par un liseré de condensation périphérique avec parfois striation verticale. Au niveau des os longs, il s'agit d'un amincissement tardif de la corticale avec diminution du rapport cortico-médullaire.

- Nous avons déjà abordé les images des complications.

c) La biologie

La seule anomalie du métabolisme phosphocalcique constatée est une calciurie normale ou peu augmentée.

d) L'absorptiométrie biphotonique

PRINCIPE: Mesure des densités calciques du rachis et du col fémoral, exprimées en g/cm2, par mesure de l'atténuation d'un faisceau de rayons X.

RESULTATS: Le Z-score est la comparaison en déviation standard par rapport à la population-témoin. Entre -1 et -2, le risque de fracture est important; <-2, le risque devient inacceptable.

AVANTAGES: Simple, cet examen allie reproductibilité, précision et innocuité.

INCONVENIENTS: L'arthrose et les calcifications vasculaires majorent les résultats. Il ne faut donc pas utiliser l'absorptiométrie chez les sujets de plus de 75ans.

e) La biopsie osseuse avec étude histomorphométrique, nécessaire seulement en cas de doute

Elle objective la raréfaction de la masse ou du volume osseux portant surtout sur l'os spongieux par rapport à un individu du même âge, le plus souvent <11% ou seuil fracturaire.

Il n'existe aucune autre anomalie.

f) Le diagnostic étiologique

L'ostéoporose de type II ou ostéoporose sénile (2femmes/1homme) est la conséquence du vieillissement osseux physiologique qui réduit le volume osseux des 2/5 entre 20 et 70ans, c'est pourquoi elle se rencontre chez le sujet âgé. Elle touche l'os dans son ensemble.

L'ostéoporose de type I est l'ostéoporose post-ménopausique (5 femmes / 1 homme). L'os trabéculaire est préférentiellement touché.

Rarement elle est plus précoce et idiopathique chez l'homme.

g) Les ostéoporoses secondaires

Nous ne reprendrons pas la clinique de l'hyperparathyroidie. Cette affection est à évoquer quand existe hyper-calcémie/hypophosphorémie principalement, avec taux augmentés de Parathormone ou d'AMPc urinaire.

L'ostéose de l'hyperthyroïdie plus souvent latente (hypercalciurie et hyperhydroxyprolinurie), cliniquement et radiologiquement patente si l'endocrinopathie a été négligée. Les corticales sont amincies et prennent un aspect 'mité'. Le crâne et les extrémités sont essentiellement concernés. On en rapproche l'hormonothérapie substitutive non-contrôlée et l'hormonothérapie freinatrice.

Un syndrome de Cushing iatrogène ou non est à l'origine de l'ostéoporose cortisonique. L'ostéose fragilisante ne diffère en rien de l'ostéoporose commune si ce n'est son association possible avec une ostéo-nécrose aiguë (ONA). Si elle était pratiquée, la biopsie osseuse montrerait une inertie de l'apposition osseuse au double-marquage à la tétracycline.

Parmi les causes plus rares, relativement fréquentes sont les ostéoporoses des éthyliques (par déficit androgénique) et des immobilisés, beaucoup plus rares sont celles des hypogonadismes et de l'héparinothérapie prolongée.

La maladie de Lobstein peut exceptionnellement se révéler chez l'adulte. La notion de cas similaires dans la famille, la présence de sclérotiques bleues et d'une surdité fréquente sont les arguments du diagnostic.

h) La prévention de l’ostéoporose repose sur les 4 points suivants :

1 - Traitement des facteurs de risque

2 - Hormonothérapie :

- Substitution oestrogénique et progestatif chez la femme n’ayant pas subie une hystérectomie.

Posologie d’oestrogènes : Per os : Œstrogène conjuguée : 0,625 mg/j ; oestradiol : 2 mg/j.

Transdermique : oestradiol 50µg/j.

La durée du traitement est de 7 à 10 ans.

- Modulateur sélectif du récepteur oestrogénique (SERM)

Le raloxifène par exemple est administré à la dose de 60 mg par jour, par voie orale, à n’importe quel moment de la journée.

3 - Calcium et vitamine D3

Pour les patients ne présentant pas d’insuffisance rénale sévère (clairance > 30ml/mn), le calcium peut être prescrit à la dose de 1 à 1,5 g/jour et la vitamine D3 à la dose de 400 UI/jour.

En cas d’insuffisance rénale sévère, la vitamine D3 est remplacée par sa forme active, le calcitriol à la dose de 0,25 µg/jour.

4 - Biphosphonates

Ils sont parfois associé au traitement précédent (voir posologie ci-dessous).


Prise en charge d’une ostéoporose documentée :

- Le traitement général repose tout d’abord sur le traitement des facteurs de risque (manque d’activité physique, obésité…..) et sur un apport alimentaire en calcium et en vitamine D suffisant.

- Le traitement spécifique repose sur :

1- Les biphosphonates

Les contre-indications sont représentées par une insuffisance rénale chronique, une inflammation aigue gastro-intestinale, une hypocalcémie et une ostéomalacie franche.

Ils comportent les produits suivants :

Alendronate, à la dose de 10 à 20 mg/jour.

Etidronate, pouvant être administré par cycle de 90 jours : 400 mg par jour durant 14 jours puis 1250 mg de carbonate de calcium par jour durant 76 jours.

Risedronate, à la dose de 5 mg/jour.

2- Calcitonine

Son action consiste à inhiber la parathormone (PTH) et l’activité ostéoclastique.

La calcitonine s’administre en spray nasal à la dose de 200 UI/jour (soit un spray par jour).

3- Modulateur sélectif du récepteur oestrogénique (SERM)

Traitement administré uniquement chez la femme post-ménopausée ayant des signes radiologiques de déminéralisation osseuse.

Le raloxifène est alors prescrit à la posologie de 60 mg par jour.

4- Substitution oestrogénique

Ce traitement a été décrit dans la rubrique "prévention".

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


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2 - Quel est votre traitement médical actuel?
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Douleurs dans les articulations

Difficulté à réaliser les mouvements quotidiens

Fracture osseuse

Aucun symptome

4 - Si vous avez des symptomes, votre traitement les a-t-il diminué? oui        non 
5 - Si oui, êtes-vous satisfait(e) de l’effet de votre traitement sur vos symptomes (échelle de 1 à 5, 5 correspondant à un effet totalement satisfaisant et 1 correspond à un effet non satisfaisant)? 1        2        3        4        5       
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 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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