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Rhumatologie
PSEUDO
- POLYARTHRITE RHIZOMELIQUE ET MALADIE DE HORTON
Définition
Intérêt et Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel,
de Gravité. Pronostic
Evolution
Traitement, Conclusion
TRAITEMENT
Les modalités de traitement
sont différentes selon que l'on a affaire à un Horton isolé
ou associé à une pseudo-polyarthrite Rhizomélique,
ou à une pseudo-polyarthrite Rhizomélique isolée.
1) traitement de la maladie
de Horton
a) Buts
Faire régresser l'inflammation
artéritique.
b) Moyens et indications
Le traitement est différent
selon qu’il existe ou non une atteinte oculaire:
- Lorsque le
Horton ne s’accompagne pas d’une atteinte oculaire
On utilise un traitement anti-inflammatoire
non-spécifique: la corticothérapie, à dose suffisante
et suffisamment prolongée.
Le prednisone est pris à
la posologie de 0,7mg/kg, 2X/j (30 à 60mg/j).
Après rétrocession
des signes cliniques et biologiques, la dégression est entreprise
de façon prudente au bout d'un mois ou deux, par exemple:
diminution
de 5mg/semaine jusqu'à 30mg, puis
diminution de 5mg/mois jusqu'à 15mg, puis
diminution de 1mg/mois, en essayant de contrôler la maladie avec
la dose la plus faible possible
Un traitement adjuvant
par apport de sels de calcium et de Vitamine D, et une restriction
sodée sont systématiquement prescrits.
Les biphosphonates peuvent
être prescrits chez les patients ayant une densité osseuse
réduite.
En cas d'inefficacité
manifeste ou de corticodépendance, la Disulone
à la dose de 50 à 100mg/j permet parfois de réduire
la corticothérapie.
- Lorsque le Horton
s’accompagne d’une atteinte oculaire
La methylprednisolone
sera alors prescrite à la dose de 1000 mg IV par jour, pendant
3 jours, avec un relais par voie orale.
Un traitement adjuvant
par apport de sels de calcium et de Vitamine D, et une restriction
sodée sont systématiquement prescrits.
Les biphosphonates peuvent
être prescrits chez les patients ayant une densité osseuse
réduite.
c) Résultats
La corticothérapie
amène une amélioration spectaculaire de la symptomatologie,
utilisé comme argument diagnostic supplémentaire
s'il en était besoin. La douleur et la fièvre rétrocèdent
en quelques heures, l'altération de l'état général
en quelques jours, le syndrome inflammatoire en quelques semaines.
Il est possible d'observer
la survenue d'une complication en particulier ophtalmologiques dans les
premiers j du traitement, ce qui plaide en faveur d'une institution rapide
voire urgente du traitement, en tous cas sans attendre le résultat
des biopsies.
Lors de la dégression
peut s'observer une reprise évolutive, qui oblige à
la reprise de la posologie antérieure. Des récidives fréquentes
peuvent aboutir à une corticodépendance. Seule l'absence
de récidive lors de l'arrêt de la corticothérapie
signe la guérison. La durée du traitement est en moyenne
de 1 à 2 ans.
d) Surveillance
La surveillance du traitement
est celle d'une corticothérapie prolongée. L'on sera particulièrement
attentif sur l'ostéoporose cortisonique qui ne manquera pas de
se produire sur ce terrain.
La surveillance de la maladie
est clinique, mais aussi biologique par la VS. Une augmentation de la
VS équivaut à une reprise évolutive.
2) traitement de la pseudo-polyarthrite
Rhizomélique isolée
Le traitement de la pseudo-polyarthrite
Rhizomélique repose aussi sur la corticothérapie.
La posologie initiale est de 10 à 20 mg/j, en une prise.
Les Anti-inflammatoires
non stéroidiens sont parfois efficaces mais moins rapidement.
En pratique, ils ne sont utilisés qu'en cas de contre-indication
des corticoïdes et après avoir formellement éliminé
un Horton par la biopsie temporale.
CONCLUSION
La pseudo-polyarthrite Rhizomélique
et la maladie de Horton sont des affections fréquentes de la personne
âgée. Leur diagnostic est affaire d'élimination car
il n'y a pas de preuve formelle, hormis une biopsie de l'artère
temporale positive. La corticothérapie est très efficace
mais impose un traitement au long cours.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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