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Rhumatologie
SPONDYLODISCITES
BACTERIENNES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
Le sex-ratio est en faveur
des hommes (3/2). L'âge de la pathologie est variable mais
un pic de fréquence est noté aux environs de 60ans.
L'origine ethnique n'est favorisante qu'en ce qui concerne la tuberculose.
Les facteurs favorisants
suivants sont souvent retrouvés:
- immunodépression
thérapeutique ou non (corticothérapie au long cours, traitement
immunosupresseur des hémopathies et cancers, diabète, éthylisme
chronique...)
- réanimation par voie parentérale avec ventilation assistée
- hémodialyse
- toxicomanie par voie intra-veineuse
+ drépanocytose favorisant les infections à salmonelles
NB: l'infection VIH ne semble
pas favoriser la pathologie.
L'inoculation septique
iatrogène concerne les spondylodiscites non-tuberculeuses dans
30% des cas. Ce peut être une inoculation directe dans la
moitié des cas (chimionucléolyse,
nucléotomie, discographie,
cure de hernie
discale ou même simple ponction lombaire), ou un ensemencement du
disque intervertébral suite à un geste effectué à
distance.
Un foyer infectieux quelconque
est susceptible d'être à l'origine d'une spondylodiscite
(foyer urinaire, gynécologique, dentaire, cutané, endocardite
infectieuse...).
Dans ces cas, l'infection naît
à partir d'un plateau vertébral, colonise le disque intervertébral
sous-jacent puis l'autre plateau.
Cependant,
dans la moitié des cas, aucune porte d'entrée n'est retrouvée.
Dans 7/10 cas, le germe en
cause est un cocci Gram+, en particulier un staphylocoque coagulase+.
Un streptocoque est aussi possible. Un streptocoque du groupe D peut révéler
un cancer colique latent. Il faut noter la progression des bacilles
gram négatifs qui forment actuellement 30% des cas, les colibacilles
en tête.
Notons le cas particulier des
spondylodiscites mélitococciques. La fréquence des
champignons chez l'immunodéprimé
et le toxicomane expliquent leur actuelle augmentation.
Dans les spondylodiscites non-tuberculeuses, la colonne lombaire (70%)
est le plus souvent intéressée alors que la spondylodiscite
tuberculeuse touche plutôt la colonne dorsale (50%), avec des localisations
multiples plus fréquentes. Dans les 2 cas, la colonne cervicale
est concernée dans 5% des cas.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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