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Urologie - Néphrologie
HYPERKALIEMIE
ET HYPOKALIEMIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Quelques mécanismes Physiopathologiques
Hypokaliémies
Hyperkaliémies
Hypokaliémies
Traitement
1) Buts
Traiter la cause, augmenter
les apports ou diminuer la kaliurèse selon le cas.
2) Moyens
Selon le cas, les apports
de potassium se font par l'alimentation, les comprinés de potassium
ou les perfusions intra-veineuse.
La diminution de la kaliurèse
fait appel aux diurétiques épargneurs potassiques.
3) Indications
En cas d'urgence confirmée,
la voie intra-veineuse est nécessaire. 40mmol/1l de G5% seront
perfusés en 2h au moins, le plus souvent en 4h. Dans tous les cas,
il ne faut pas dépasser la vitesse de 20 mmol/h.
Dans les cas ambulatoires,
une supplémentation potassique est autorisée par:
- l'alimentation: banane,
orange, pamplemousse, lait, pomme de terre, épinard, tomate, viandes...
- le chlorure de potassium en comprimé (Kaléorid, Diffu-K,
Kaliénor par exemple) dont il ne faut pas méconnaître
le risque de brûlure gastrique,
d'ulcération duodénale et grêlique.
Dans l'acidose,
on prescrira du bicarbonate ou du gluconate de potassium (Ionescort,
Nati-K).
En cas d'hyperkaliurèse,
le traitement est basé sur les épargneurs potassiques
(spironolactone, triamtérène, amiloride...).
4) Résultats et surveillance
Selon le caractère
aigu ou chronique de l'hypokaliémie, l'efficacité thérapeutique
est contrôlée par les ionogrammes
et/ou electro-cardiogramme répétés à un rythme
variable.
Des mesures préventives
sont instituées pour éviter la récidive.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007 |