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Urologie - Néphrologie
LITHIASES
URINAIRES
Définition,
Intérêt, Physiopathologie
Symptomatologie et conduite à tenir
Les
formes topographiques
Diagnostic différentiel
Les différents types
de lithiases urinaires
Traitement
Symptomatologie
et CONDUITE A TENIR
II Exploration: immédiate
s'il existe des signes de gravité, rapide si la colique néphrétique
persiste
1) Imagerie
Il s'agit en première
intention d'un ASP (face + profil) dont le risque est de méconnaître
une lithiase urinaire radiotransparente, de petite taille ou à
projection osseuse, ou d'une échographie qui ignore fréquemment
les petits calculs. Dans les 2 cas, les répercussions hautes
de l'obstruction peuvent être précisées, au mieux
par l'échographie. Notons que l'échographie suspecte sans
jamais affirmer, mais est un moyen commode en cas de contre-indication
à l'UIV
et pour la surveillance.
L'UIV est indiquée
à 2 moments:
* Précocement,
quand l'imagerie primaire est négative, quand il existe une dilatation
en amont sans image lithiasique
pour affirmer l'étiologie calculeuse de l'obstruction, et quand
existent une dilatation sur calcul pour juger du caractère complet
ou non de l'obstruction et de la fonction rénale.
* Secondairement
après évacuation, pour juger de la récupération
et pour rechercher une étiologie d'organe.
L'UIV montre le calcul
ou l'obstacle, la fonction rénale par un retard de sécrétion,
la dilatation d'amont et les lésions associées.
Les examens spécialisés
(urétéropyélographie rétrograde et
urétéroscopie) sont parfois utiles dans les petits calculs.
2) Biologie
a) Répercussion:
syndrome inflammatoire et polynucléose, infection urinaire, fonction
rénale
b) L'interrogatoire diététique
doit préciser
- les apports hydriques,
en volume et en répartition au cours de la journée,
- la ration calcique
dont la part essentielle est représentée par les produits
laitiers,
- les apports en Na et protéines
en s'aidant des excrétions urinaires.
c) Bilan métabolique
secondaire
Les limites du bilan métabolique
sont une erreur de régime, des médicaments interférant
avec la calciurie (diurétiques, Anti-inflammatoire non stéroidien...),
une insuffisance rénale (insuffisance rénale), une obstruction
ou une déshydratation. Il faut donc éliminer toutes ces
causes d'erreurs: régime normal du patient si possible sans
traitement:
Dans le sang, Ca/P,
acide urique, Mg X2
ionogramme,
créatinine/bicarbonate (acidose
tubulaire)
Dans les urines de 24h,
Ca/P,
acide urique, Mg, créatinine X2
ionogramme, urée/protéine (apport excessif de Na et de protéines,
insuffisance rénale fonctionnelle pouvant faussement normaliser
la calciurie)
Sur des urines fraîches,
pH X2.
d) L'analyse du calcul obtenu
après tamisage des urines
Dans 70% des cas, le calcul
est calcique:
- 1/3 oxalate de calcium
- 5% phosphate de calcium
- 1/3 mixte
Dans les autres cas, ce peut être:
- 20% phosphate amoniacomagnésien
- 6% acide urique
- 3% cystine
Il existe des causes rares
(protéines, xanthine, médicaments).
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007 |