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Urologie - Néphrologie
SYNDROME
NEPHRETIQUE AIGU
Définition,
Intérêt
Mécanique des Symptômes
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Etiologique
Pronostic
Traitement, Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
Limiter l'apport hydrosodé
et l'hypertension artérielle.
2) Moyens
- Le repos au lit, le régime
désodé avec restriction hydrique
- Les diurétiques d'action rapide ou d'autres antihypertenseurs
- L'épuration extra-rénale
+ L'antibiothérapie.
3) Indications
Les mesures hygiéno-diététiques
sont habituellement suffisantes pour limiter la rétention hydrosodée
et contrôler l'hypertension artérielle. La prescription de
traitements antihypertenseurs n'est justifiée que devant une hypertension
artérielle majeure compliquée ou non. L'épuration
extra-rénale est indiquée en cas d'oligoanurie
prolongée, à fortiori d'une anurie.
Le traitement préventif
de toute infection en particulier ORL
et une amygdalectomie ultérieure et la recherche d'un foyer infectieux
ORL sont justifiés. Il en est de même en cas de glomérulonéphrite
à dépôts mésangiaux d'immunoglobuline
A.
Le traitement des glomérulonéphrites secondaires
est avant tout un traitement étiologique.
Le traitement des glomérulonéphrites primitives peut
faire appel selon les cas aux corticoïdes, aux Anti-inflammatoires
non stéroidiens, à l'héparine et aux immuno-suppresseurs.
Les glomérulonéphrites endo- et extracapillaires avec
insuffisance rénale rapidement progressive peuvent justifier
d'un traitement par corticoïdes à fortes doses, immunosuppresseurs
et échanges plasmatiques, d'institution rapide.
5) Surveillance
Les indices à surveiller
sont le poids, la tension artérielle, la diurèse
et la protéinurie. L'antibiothérapie par Pénicilline
prévient les rechutes précoces par éradication des
foyers infectieux. Il n'y a pas lieu de prescrire un traitement antibiotique
prophylactique comme dans le rhumatisme articulaire aiguë.
La mise en route d'un traitement
antihypertension artérielle est adaptée jusqu'à obtention
d'un effet thérapeutique.
Après rétrocession
des signes cliniques, une surveillance clinique et de la protéinurie sont
nécessaires pour s'assurer de la bénignité de l'affection.
CONCLUSION
Dans la majorité des
cas, la constatation d'une glomérulonéphrite aiguë
fait suite à un épisode d'infection ORL
connu. Son évolution bénigne est habituelle. Par contre
dans les autres cas, il faudra discuter d'autres étiologie: glomérulonéphrites
primitives ou secondaires à des maladies plus générales.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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