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Cardiologie
ENDOCARDITE
INFECTIEUSE
Définition,
Intérêt
Epidémiologie, Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic de Gravité
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques
Evolution
Pronostic, Traitement
Conclusion
DIAGNOSTIC POSITIF
1) Clinique
Du fait d'un début
insidieux et progressif, des éléments anamnestiques sont
à rechercher, tels qu'une cardiopathie antérieure
et la notion d'une porte d'entrée ORL ou dentaire
2) La biologie répond
à la question: 'Quel est le germe en cause?'
a) Le syndrome inflammatoire
Que ce soit l'anémie
inflammatoire, l'hyperleucocytose, et l'augmentation des a2-globulines,
leur élévation est discrète ou modérée.
La VS est<50, une hypergglobulinémie polyclonale peut
se voir.
b) 2 hémocultures
positives sont nécessaires pour poser le diagnostic
Les hémocultures restent
l'élément essentiel du diagnostic: la règle des 6
hémocultures à pratiquer toutes les heures avant l'institution
de l'antibiothérapie est à respecter; elles sont d'autant
plus positives qu'elles sont prélevées au moment des clochers
thermiques et des frissons.
Dans les cas où une
antibiothérapie préalable a été instituée,
l'arrêt de l'antibiotique est de mise, avec 2 hémocultures
à 1h d'intervalle puis toutes le 8h pendant 72h.
3) L'échocardiographie
répond à la question: 'Y a-t-il atteinte de l'endocarde?'
Elle signe la maladie en montrant
la lésion anatomique: la végétation sous la
forme d'une hyperdensité appendue à l'une des valves, et
les dégâts valvulaires. Elle apprécie aussi
l'état hémodynamique.
En mode bidimensionnel, la
sensibilité de l'examen est de 80%. Les faux négatifs
sont nombreux, en particulier la distinction entre une végétation
active et une végétation séquellaire est difficile,
le diagnostic d'endocardite infectieuse sur prothèse est difficile.
L'utilisation conjointe du doppler ou de l'échographie
trans-oesophagienne augmente la sensibilité de l'examen.
4) Les autres examens
Ce sont des arguments
diagnostic mineurs, utiles si les arguments majeurs font défaut:
* La classique hématurie n'est pas souvent retrouvée.
La rétinite septique est plus fréquente.
* Les anomalies immunologiques,
que ce soit la présence de CIC, d'une cryoglobuline, d'un facteur
rhumatoïde ou d'un test de Waaler-Rose positif, la baisse du complément
total, apparaissent avec retard, sont inconstantes (40 à 80%) et
doivent être interprétées avec prudence
* Dans de rares cas, les sérologies
peuvent aider (champignon, rickettsies)
Enfin, c'est le bilan préopératoire basé
sur la fonction cardio-respiratoire, l'état septique et neurologique,
est importante dès ce stade car une évolution péjorative
peut indiquer une opération en urgence
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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