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Endocrinologie
CANCERS
THYROIDIENS
Intérêt,
Anapath, Epidémiologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic d'extension
Diagnostics Différentiel,
de Gravité
Traitement et Conclusion
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
La clinique, nous venons de
le voir, se contente d'attirer l'attention sur la thyroïde.
2) Echographie et scintigraphie
au Technécium
L'une montre un nodule hypoéchogène
et a l'avantage de révéler des adénopathies infracliniques.
L'autre montre un nodule hypofixant
et révèle d'éventuelles métastases.
Le lymphome thyroïdien
est volontiers hétérogène à l'échographie.
Tout nodule
hypoéchogène
et hypofixant, unique ou multiple, doit faire pratiquer une cytoponction
à l'aiguille fine.
Dans 10% des cas, il s'agit d'un cancer.
3) La cytoponction
Entre des mains entraînées
et analysée par un cytologiste expérimenté, cette
technique controversée permet cependant parfois d'éviter
des interventions inutiles. Positive, elle affirme le cancer. Négative,
elle ne permet pas de l'éliminer.
Le diagnostic de cancer papillaire
nécessite la présence d'atypies cellulaires
Le diagnostic de cancer vésiculaire ne peut être posé
que sur l'analyse histologique
Le diagnostic de cancer anaplasique est facile à la cytoponction
Nous avons déjà abordé les caractères d'une
tumeur médullaire
4) Biochimie
L'exploration hormonale n'est
d'aucune aide diagnostic.
Le dosage de thyroglobuline
n'a d'intérêt que dans la surveillance des cancers opérés.
On retrouve souvent un taux
élevé d'anticorps antithyroïdiens dans le lymphome
thyroïdien.
En revanche, dans le cas particulier du cancer médullaire,
la biochimie offre d'excellents moyens de dépistage et de surveillance
thérapeutique.
Une élévation
de la calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires
C, ou une réponse élevée à la stimulation
par la pentagastrine sont des arguments quasi-pathognomoniques. De
plus, l'antigène cartino-embroyonnaire (ACE)
est augmentée dans 60% des cas.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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