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Endocrinologie
COMPLICATIONS
METABOLIQUES AIGUES DU DIABETE
Définition,
Intérêt
Hypoglycémies
Acidocétose diabétique
Coma hyperosmolaire
Acidose
lactique
Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
1) Cliniques
Une phase d'installation
de plusieurs jours à plusieurs semaines est nécessaire.
Des symptômes comme une adynamie, une polyurie ou une glycosurie
doivent alors attirer l'attention.
Une fois constitué,
le tableau associe:
- une altération
de la conscience très variable, de la stupeur au coma, avec
parfois signes de focalisation
- des signes de déshydratation intracellulaire
majeure et extracellulaire directement menaçante
- une absence d'acidocétose:
il n'y a pas de dyspnée,
ni d'odeur cétonique de l'haleine
Les bandelettes
de détermination de la glycémie et des paramètres
urinaires objective l'association hyperglycémie/glycosurie majeures
sans cétonurie, fortement évocatrice.
2) Les examens
Les anomalies fréquemment
observées sont:
- une hyperglycémie majeure, le plus souvent>6g/l. La glycosurie
massive disparaît quand la polyurie fait place à une oligo-anurie.
- une élévation
de la protidémie et de l'hématocrite, témoins de
l'hémoconcentration
- une augmentation de l'urée
et de la créatinine sanguines constantes
- l'hyperosmolarité
plasmatique est estimée par la formule: (Na en mM X 2) +
glycémie en mM
- l'hypernatrémie
témoigne de la déshydratation intracellulaire mais il faut
calculer sa valeur, du fait de l'hyperglycémie qui la sous-estime:
Na en mM + (glycémie en g/l - 1) X 1,5
- la kaliémie est
variable mais la déplétion potassique est présente
± il n'y a pas d'acidose
franche mais le pH et les bicarbonates sont à la limite inférieure
de la normale.
NB: une discrète
hyperlactatémie ainsi qu'une cétonémie
sont présentes.
Comme dans le coma acidocétosique, la recherche d'une infection
est obligatoire par la radiographie pulmonaire, les hémocultures
et l'examen cyto-bactérien des urines.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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