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        Hépatologie - Gastrologie - Entérologie 
         
        PANCREATITES 
        AIGUES 
      Définition, 
        Intérêt 
        Physiopathologie 
        Circonstances de Découverte 
        et Diagnostic Positif 
        Diagnostics Différentiel, 
        de Gravité 
        Diagnostic Etiologique 
        Evolution 
        Traitement 
        Conclusion 
       
       
        EVOLUTION 
       1) Les formes bénignes 
         
       La douleur dure 24 à 
        48h, il n'y a pas de complication générale ni infectieuse. 
        Si l'étiologie de la pancréatite aigue est éliminée, 
        le patient peut sortir. 
         
         
      2) Les formes graves 
      a) Phase initiale d'inflammation 
        et de libération enzymatique: les complications précoces 
         
       - le choc, consécutive 
        à de l'hypovolémie (3° secteur) et de la libération 
        de substances vaso-actives 
       - une insuffisance respiratoire, 
        par dyspnée due à la douleur, aux épanchements pleuraux 
        et à l'oedème lésionnel. Si l'hypoxie est fréquente, 
        un syndrome de détresse respiratoire est plus rare. 
       - une insuffisance rénale 
        aigue fait suite à l'hypovolémie 
       - Les troubles métaboliques 
        ont déjà été décrits lors du diagnostic 
        de gravité 
       - La CIVD est rare 
         
         
      b) Phase secondaire des 
        complications locales de la nécrose 
         
       Du fait d'une réanimation 
        précoce, les patients passent souvent le cap de la 1°semaine. 
        Les complications suivantes sont le fait des coulées pancréatiques 
        n'involuant pas spontanément: 
       - Les pancréatites 
        chroniques sont des collections liquidiennes cloisonnées par 
        les organes de voisinage. A la longue se constitue une coque fibreuse. 
        Ils sont plus fréquents en cas d'alcoolisme. Cliniquement on peut 
        percevoir une masse indolore entre l'épigastre et l'hypochondre 
        gauche et des manifestations consécutives à la compression 
        occasionnée par le kyste pancréatique. Le diagnostic de 
        surinfection est fait sur l'hypoéchogénicité ou 
        l'hypodensité observée en imagerie. En effet, fièvre 
        et hyperleucocytose peuvent manquer. 
       - L'abcès du pancréas 
        se manifeste par des signes de sepsis grave (fièvre élevée, 
        altération de l'état général...). Ici aussi, 
        l'examen est peu contributif mais le scanner montre des bulles de gaz 
        pathognomoniques d'abcès. Soit la ponction à l'aiguille 
        fine est possible, auquel cas la présence de pus franc et l'examen 
        bactério donnent le diagnostic, soit le diagnostic est opératoire. 
        Une hémorragie gravissime ou une nécrose du côlon 
        peuvent en être l'aboutissement. 
       - Une fistule peut 
        apparaître, externe ou interne. Elle entraîne souvent une 
        déperdition hydro-électrique difficile à compenser 
        et augmente les phénomènes de nécrose par action 
        du suc digestif 
       - Les hémorragies 
        sont fréquentes, externes ou internes, par ulcération digestive 
        ou rupture de varice tubérositaire par hypertension portale segmentaire 
       - Les stéatonécroses 
        sont très rares. La forme cutanée est la plus caractéristique 
        avec nécrose adipeuse avec infiltrat inflammatoire secondaire et 
        calcification tardive. Elle peut être aussi articulaire ou osseuse. 
        L'ensemble forme le syndrome de Weber-Christian. 
      L'abcès 
        du pancréas est la cause la plus fréquente de la mort au 
        cours de la pancréatite aigue et une complication générale 
        doit le faire rechercher. 
      Dernière
            modification de cette fiche : 25/10/2007 
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