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Maladies infectieuses
ORIENTATION
DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE A TENIR DEVANT UNE EOSINOPHILIE
Définition,
Intérêt
Les hyperéosinophilies réactionnelles
Hyperéosinophilies
a tropisme tissulaire
Hyperéosinophilie d'accompagnement
Syndrome éosinophilique
idiopathique
Conclusion
Les
hyperéosinophilies réactionnelles:
les plus fréquentes et à rechercher en priorité
Ce sont les causes les
plus fréquentes d'hyperéosinophilie. La physiopathologie
fait intervenir les médiateurs de l'hypersensibilité liée
à l'immunoglobuline
E dans l'allergie, ceux de la réaction inflammatoire dans la migration
tissulaire des helminthiases.
2)
Les hyperéosinophilies allergiques
L'interrogatoire et l'examen
clinique sont très évocateurs. L'asthme, l'eczéma,
l'urticaire,
la rhinite
spastique sont toutes susceptibles de s'accompagner d'hyperéosinophilie.
L'hyperéosinophilie
est modérée (<1 000/µl) parfois associée
à une élévation des immunoglobulines E sériques.
La suite du bilan oriente
la conduite à tenir et recherche les antécédents
personnels et familiaux, la positivité des tests cutanés,
une hyper-immunoglobulinémie spécifique.
Notons qu'une polynucléose de surinfection peut la masquer, ainsi
qu'une corticothérapie.
Une hyperéosinophilie
localisée existe obéissant au tropisme
de l'allergie: bronchique dans l'asthme, ORL
en cas de rhinite, oculaire en cas de conjonctivite, ou cutanée
dans les eczémas et l'urticaire.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007 |